Les proches de Jean-Philippe Auclair sont rentrés au pays sans la dépouille du skieur qui a péri dans une avalanche il y a deux semaines. Les autorités argentines ont mis fin aux recherches, alors qu'une autre équipe d'alpinistes locaux, qui devaient les aider à récupérer les corps, a elle aussi abandonné le projet en raison de la dangerosité de l'expédition.
Un texte de Stéphanie Filion
Le frère et la conjointe de Jean-Philippe Auclair sont revenus vendredi au Québec après avoir passé presque une semaine sur les traces du skieur en Patagonie, là où il emporté par une avalanche avec le skieur Suédois Andreas Fransson.
Joint par Radio-Canada, le frère de Jean-Philippe, Stéphane Auclair, a affirmé que lui et sa famille avaient fondé peu d'espoir sur le travail des autorités argentines. « Ils n'avaient pas l'expertise » pour faire les recherches, dit-il.
En parallèle, ils avaient donc organisé une autre expédition avec une équipe de guides de montagne et d'alpinistes locaux rencontrés dans le village de Perito Moreno, où ils séjournaient.
Plusieurs personnes avaient accepté de payer pour ces recherches, dont les commanditaires d'Auclair et Fransson.
Une autre mauvaise nouvelle est tombée dimanche. « Ça allait être plus compliqué et plus dangereux qu'ils pensaient », s'est fait dire Stéphane Auclair. L'équipe a annoncé qu'elle n'effectuerait finalement pas les recherches, du moins pour l'instant.
À une trentaine de kilomètres du drame
Bien qu'ils n'aient pu retrouver les dépouilles, les proches de Jean-Philippe Auclair ont pu approcher jusqu'à environ « une trentaine de kilomètres » de l'endroit où ont péri les victimes, explique Stéphane Auclair. Le village de Perito Moreno, où ils étaient basés, est situé à environ 200 kilomètres du lieu de l'avalanche mortelle.
Ils ont également rencontré le caméraman et le photographe qui faisaient partie de l'expédition avec Auclair et Fransson. « Ils nous ont montré des photos, dont certaines prises environ cinq minutes de l'accident », raconte Stéphane avec émotions.
Ils ont aussi rencontré la famille d'Andreas Fransson. « C'était très émotif », dit-il.
La famille de Jean-Philippe Auclair garde toujours espoir que l'équipe locale puisse relancer les recherches lorsque la température sera plus douce. C'est le printemps actuellement là-bas. « Tout est possible, on ne lance pas la serviette. »
Selon les estimations, les corps se trouvent environ entre 2500 et 3000 mètres d'altitude.
L'aventurier de 37 ans, originaire de Québec, était bien connu dans le monde du freeski, une discipline dont il est l'un des pionniers. Il s'était rendu en Patagonie, à la frontière de l'Argentine et du Chili, pour y tourner un film.
À LIRE AUSSI SUR LE HUFF POST
>>Jean-Philippe Auclair retrouvé sans vie au Chili (VIDÉO)
Un texte de Stéphanie Filion
Le frère et la conjointe de Jean-Philippe Auclair sont revenus vendredi au Québec après avoir passé presque une semaine sur les traces du skieur en Patagonie, là où il emporté par une avalanche avec le skieur Suédois Andreas Fransson.
Joint par Radio-Canada, le frère de Jean-Philippe, Stéphane Auclair, a affirmé que lui et sa famille avaient fondé peu d'espoir sur le travail des autorités argentines. « Ils n'avaient pas l'expertise » pour faire les recherches, dit-il.
En parallèle, ils avaient donc organisé une autre expédition avec une équipe de guides de montagne et d'alpinistes locaux rencontrés dans le village de Perito Moreno, où ils séjournaient.
Plusieurs personnes avaient accepté de payer pour ces recherches, dont les commanditaires d'Auclair et Fransson.
Une autre mauvaise nouvelle est tombée dimanche. « Ça allait être plus compliqué et plus dangereux qu'ils pensaient », s'est fait dire Stéphane Auclair. L'équipe a annoncé qu'elle n'effectuerait finalement pas les recherches, du moins pour l'instant.
À une trentaine de kilomètres du drame
Bien qu'ils n'aient pu retrouver les dépouilles, les proches de Jean-Philippe Auclair ont pu approcher jusqu'à environ « une trentaine de kilomètres » de l'endroit où ont péri les victimes, explique Stéphane Auclair. Le village de Perito Moreno, où ils étaient basés, est situé à environ 200 kilomètres du lieu de l'avalanche mortelle.
Ils ont également rencontré le caméraman et le photographe qui faisaient partie de l'expédition avec Auclair et Fransson. « Ils nous ont montré des photos, dont certaines prises environ cinq minutes de l'accident », raconte Stéphane avec émotions.
Ils ont aussi rencontré la famille d'Andreas Fransson. « C'était très émotif », dit-il.
La famille de Jean-Philippe Auclair garde toujours espoir que l'équipe locale puisse relancer les recherches lorsque la température sera plus douce. C'est le printemps actuellement là-bas. « Tout est possible, on ne lance pas la serviette. »
Selon les estimations, les corps se trouvent environ entre 2500 et 3000 mètres d'altitude.
L'aventurier de 37 ans, originaire de Québec, était bien connu dans le monde du freeski, une discipline dont il est l'un des pionniers. Il s'était rendu en Patagonie, à la frontière de l'Argentine et du Chili, pour y tourner un film.
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