Quantcast
Channel: HuffPost Quebec - Athena2 - All Posts
Viewing all 48249 articles
Browse latest View live

L'avortement, «pas un droit»: Andrew Scheer a parlé à son député, mais n'en dit pas plus

$
0
0

Le chef conservateur Andrew Scheer dit avoir eu une conversation avec son député pour qui l'avortement "n'est pas un droit". Mais il refuse de préciser ce qu'il lui a communiqué, quelle réaction ce cri poussé aux Communes lui a inspirée, et si le député s'est fait taper sur les doigts.

"J'ai parlé à M. Falk, mais je ne parle pas de la régie interne", s'est-il contenté d'offrir en point de presse à Saint-Hyacinthe, dimanche, à l'issue du conseil général de son parti.

Le leader de l'opposition n'a pas non plus souhaité préciser comment il avait réagi lorsque Ted Falk a crié en Chambre que l'avortement, "ce n'est pas un droit" alors que Justin Trudeau venait de finir une réponse où il clamait que ses libéraux défendraient toujours le droit à l'avortement.

Le chef Scheer, qui est antiavortement, n'a pas voulu dire si pour lui, l'avortement constituait un droit.

Six fois, il a dit que lui, son parti ou un éventuel gouvernement respectait "les décisions des cours" en guise de réponse aux questions sur le sujet, sans jamais prononcer le mot "avortement" dans ses réponses.

Le chef ne s'était pas encore exprimé publiquement au sujet de la commotion qu'a causée son député manitobain Ted Falk pendant la période des questions en Chambre, mercredi dernier.

Ces propos avaient fait sursauter dans les banquettes du gouvernement et du Nouveau Parti démocratique (NPD).

L'élue néo-démocrate Anne Minh-Thu Quach, à qui était venu le tour de poser une question, a qualifié d'"horrible" ce qui venait d'être dit à la Chambre des communes.

Le lieutenant politique d'Andrew Scheer au Québec, Alain Rayes, avait rabroué Ted Falk, à l'instar de certains collègues de la députation québécoise, dont Gérard Deltell et Sylvie Boucher.

L'incident est survenu alors que les conservateurs tâchent de recalibrer l'image du chef et de la formation, notamment en vue de faire des gains au Québec à la prochaine élection.

Dans les couloirs de l'hôtel où se tenait le conseil général du Parti conservateur, ce week-end, des militants affirmaient que cet incident n'était pas de nature à décourager certains Québécois à voter bleu.

"Pas du tout, pas du tout. C'était son opinion à lui, et ça ne reflète pas le parti et les idéologies des membres du parti", a soutenu Valérie Assouline, membre de l'exécutif national du Parti conservateur au Québec.

"C'est certain que je trouve ça malheureux, qu'il ait fait ce commentaire-là, et que je n'appuie pas ce commentaire", a ajouté cette ancienne candidate du Parti conservateur et de la Coalition avenir Québec.

Selon Jean-Philippe Fournier, un jeune militant montréalais, "c'est un faux débat, parce que c'est aucunement dans nos plans d'ouvrir ça", et "la vaste majorité des membres s'en sacre complètement".

Il reste que si les autres formations politiques utilisent l'affaire pour attaquer les conservateurs et que les médias relaient ces charges, cela "peut changer l'avis de certaines personnes", a-t-il fait valoir.

Pour la militante Anne DeBlois, de la région de Québec, "parce que ça "spinne" partout, oui, il peut y avoir un impact (sur l'image du parti au Québec).

"Moi, c'est sûr que ça m'a causé un malaise, et je sais qu'il y en a qui ne nous aimeront pas à cause de ça. Ça, j'en suis consciente, mais il y a des gens qui n'aiment pas Justin Trudeau pour autre chose", a-t-elle souligné.


Québec solidaire s'engage à réduire de 50 % le prix du transport collectif

$
0
0

Québec solidaire (QS) s'est engagé, dimanche, à réduire de moitié le prix du transport collectif dans toutes les régions du Québec.

Le coût de la mesure est évalué à 428 millions $ par année, une dépense "raisonnable et réaliste", selon le co-porte-parole du parti, Gabriel Nadeau-Dubois, qui n'a toutefois pas précisé comment elle serait financée.

Dans son discours de clôture, au conseil national du parti à Québec, le député de Gouin a promis de faire de l'environnement un des thèmes centraux de la prochaine campagne électorale.

Il s'est moqué du Parti libéral du Québec (PLQ), qui transforme le Nord québécois en "bar open pour les minières", et du Parti québécois (PQ), qui dit "oui à l'électrification des transports, oui aussi au pétrole sur Anticosti".

Mais c'est la Coalition avenir Québec (CAQ) qui est la pire d'entre tous, a affirmé M. Nadeau-Dubois devant environ 250 militants.

La formation politique est un Parti libéral "sur les stéroïdes", prétend-il. Un de ses candidats, l'économiste de droite Youri Chassin, a déjà évoqué le besoin d'abolir le Fonds vert et le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), en plus de qualifier les gaz de schiste de "danger imaginaire".

Au chef de la CAQ, François Legault, qui a récemment suggéré qu'un troisième lien routier entre Québec et Lévis serait bon pour l'environnement, le jeune député répond: "Ça, c'est comme un PLQ progressiste, ça existe à une place, c'est dans la tête des millionnaires". Il décochait ainsi deux flèches, dont une au nouveau président de campagne du PLQ, Alexandre Taillefer.

En revanche, l'engagement de QS de réduire le prix du transport collectif de 50 pour cent dès la première année de son premier mandat, en vue d'atteindre la gratuité en 10 ans, représente, selon lui, "le meilleur" de ce que sa formation politique a à proposer au Québec.

"Notre proposition va augmenter immédiatement l'achalandage du transport en commun, a déclaré celui qui deviendrait vice-premier ministre dans un gouvernement de Québec solidaire. Ça va faire diminuer le nombre d'automobiles sur la route et ça va diminuer la pollution de l'air."

"Pour les automobilistes, qu'est-ce que ça veut dire? Ça veut dire moins de temps dans les embouteillages, plus de temps à passer avec leurs familles", a-t-il renchéri.

Avec cet engagement, QS espère faire des gains à l'extérieur de l'île de Montréal. Il note, par exemple, qu'une passe annuelle pour utiliser le transport en commun à Québec coûte 1050 $, ou l'équivalent de trois semaines de travail à temps plein pour un travailleur qui gagne 12 $/heure.

De plus, il en coûte 230 $ par mois aux résidants de Saint-Jérôme qui vont travailler à Montréal, a-t-on illustré.

M. Nadeau-Dubois assure que son parti créera la surprise le 1er octobre prochain, même s'il demeure réaliste sur ses chances de former le gouvernement. Le dernier sondage Léger suggère que QS récolte actuellement 10 pour cent d'appuis dans la population.

Plusieurs circonscriptions, notamment Taschereau, Sherbrooke, Rosemont, Laurier-Dorion et Rouyn-Noranda-Témiscamingue sont prenables, d'après le député solidaire, l'un des trois à siéger à l'Assemblée nationale.

"Une chose est certaine, on veut augmenter le rythme de croissance de Québec solidaire, a-t-il affirmé. Le rythme d'un député par élection, ce n'est plus suffisant, il faut grandir plus vite et il faut sortir de Montréal."

Par ailleurs, Gabriel Nadeau-Dubois a dû défendre, dimanche, le choix de QS de tenir la quasi-totalité des activités de son conseil national à huis clos, un geste inhabituel pour le parti.

Devant les journalistes, il a expliqué que les membres de QS souhaitent débattre d'enjeux entre eux, sans risquer de devenir "la coqueluche" des médias et des réseaux sociaux malgré eux.

Ce rassemblement des instances nationales de QS est le dernier avant les élections du 1er octobre 2018.

Les délégués étaient appelés à compléter la préparation électorale, et à discuter des dossiers prioritaires pour Québec solidaire, dont la transition énergétique.

Ils ont déterminé samedi que la députée Manon Massé sera candidate au poste de première ministre du Québec.

Christine Moore nie les allégations d'inconduite et poursuivra en diffamation

$
0
0

Les allégations d'inconduite sexuelle d'un ex-militaire contre Christine Moore sont un «tissu de mensonges» et visent à attaquer sa crédibilité, soutient la députée qui compte poursuivre cet homme en diffamation ainsi que trois chroniqueurs qui les ont rapportées.

«De vouloir faire ça parce que j'ai osé dénoncer des gens qui avaient des comportements inappropriés, je trouve que c'est horrible», a-t-elle réagi en faisant référence à son rôle dans les enquêtes lancées sur son collègue Erin Weir récemment de même que les députés libéraux Massimo Pacetti et Scott Andrews, en 2014, qui ont mené éventuellement à l'exclusion des trois élus de leurs caucus respectifs.

«On a exposé ma vie privée. On a exposé ma vie sexuelle au grand jour. Ça a été difficile pour moi. Ça a été difficile pour ma famille, (...) pour tout le monde autour de moi.»

Dans une entrevue exclusive à La Presse canadienne, l'élue néo-démocrate de 34 ans de l'Abitibi-Témiscamingue, visiblement ébranlée, affirme plutôt — photos à l'appui — avoir eu une relation amoureuse avec Glen Kirkland qui a duré environ quatre mois, soit de juin à octobre 2013. L'avocat de la députée était présent lors de l'entrevue, mais il n'est pas intervenu.

«Je l'ai aimé, a-t-elle confié en précisant que M. Kirkland était très romantique. J'étais sûre qu'il était amoureux de moi et maintenant, je me rends compte que probablement c'était une "game" depuis le début.»

L'une de ses amies proches a confirmé que Mme Moore et M. Kirkland s'étaient fréquentés.

Joint par téléphone, l'ex-militaire, également âgé de 34 ans, maintient toutefois sa version des faits et nie avoir eu une relation de couple avec l'élue.

«Mon Dieu, non!, s'est-il exclamé. Une relation amoureuse signifie que les deux parties doivent être impliquées.»

M. Kirkland, aujourd'hui agent immobilier, s'est présenté à l'investiture libérale fédérale dans la circonscription de Brandon-Souris, au Manitoba, en 2014 avant de se retirer, selon le Brandon Sun, un média local.

Il allègue que Mme Moore aurait eu un comportement inapproprié à son endroit alors qu'il était vulnérable et qu'elle était en position d'autorité à cause de son rôle de députée. Il souligne qu'il n'a pas déposé de plainte, qu'il a simplement répondu aux questions d'un journaliste qui a exposé cette histoire et précise qu'il «ne crie pas au viol».

L'histoire remonte au 5 juin 2013, le jour où M. Kirkland a livré un témoignage émotif en comité parlementaire sur le traitement réservé aux militaires blessés en Afghanistan. Il avait lui-même subi d'importantes blessures dans une embuscade tendue par les talibans en 2008.

Il affirme que la députée québécoise l'aurait invité à son bureau après son témoignage et incité à boire du gin même s'il lui avait signifié son inconfort parce qu'il prenait des médicaments. Elle l'aurait ensuite suivi jusque dans sa chambre d'hôtel où elle a passé la nuit.

Une version des faits qui ne coïncide pas tout à fait avec la réalité, selon Christine Moore.

«C'est absolument ridicule, il fallait que j'aille voter, a-t-elle démenti. J'ai passé trois heures à voter cette soirée-là, c'est sur vidéo. Je ne peux pas l'avoir suivi à sa chambre d'hôtel.»

Selon le journal des débats à la Chambre des communes, Mme Moore était en chambre à 22h40, ce soir-là, pour une série de votes qui se sont terminés environ une heure plus tard. La séance a été levée peu après minuit.

Elle se serait ensuite rendue à l'hôtel où logeait M. Kirkland après avoir reçu une invitation par texto et confirme avoir eu une relation sexuelle «consensuelle» avec lui. La Presse canadienne n'a pas pu voir le message parce que la députée n'y a plus accès.

Elle admet avoir invité un groupe d'anciens combattants, dont Glen Kirkland faisait partie, à prendre un verre dans son bureau lorsqu'elle les a croisés à l'extérieur du parlement après la réunion du comité en fin d'après-midi. Elle lui avait auparavant remis sa carte d'affaires en lui offrant son aide.

«Je sais que je n'avais pas de gin, car je ne bois pas de gin, a-t-elle déclaré en ajoutant qu'elle avait probablement sorti de la vodka et du vin pour que les gens puissent se servir. La porte de mon bureau était ouverte et mes employés étaient présents.»

Elle soutient qu'elle n'a pas discuté de la médication de M. Kirkland avec lui et signale qu'il avait affirmé sous serment lors de son témoignage en comité «qu'il prenait uniquement de l'insuline» en raison de ses blessures. Mme Moore souligne que l'ex-militaire avait exceptionnellement demandé à prêter serment, chose plutôt rare en comité parlementaire.

Selon le verbatim disponible sur le site de la Chambre des communes, M. Kirkland avait aussi affirmé en comité qu'il prenait un autre médicament contre l'arthrite.

Mme Moore affirme que le groupe a quitté son bureau en début de soirée parce qu'elle devait se rendre à un événement.

Elle a par la suite rejoint M. Kirkland à son invitation, dit-elle, sur la terrasse d'un bar du centre-ville d'Ottawa où il était attablé avec d'autres personnes. L'adjointe de Mme Moore était présente et a pris une photo. Une autre photo prise au même endroit et publiée sur le compte Facebook de M. Kirkland le 5 juin 2013 le montre en compagnie de Matthew Luloff, un employé parlementaire. Celui-ci n'a pas répondu aux messages de La Presse canadienne. Des verres de bière vides sont sur la table.

Questionné sur ce détail, M. Kirkland présume qu'il avait bu de la bière non alcoolisée ce soir-là puisqu'il maintient qu'il évitait de consommer de l'alcool.

Deux des employées de Mme Moore, dont son adjointe de l'époque, ont confirmé à La Presse canadienne avoir vu le groupe dans son bureau ce jour-là et, par la suite, d'avoir vu M. Kirkland en compagnie de la députée sur la terrasse.

Plus tard, Mme Moore affirme être retournée à son bureau pour se préparer pour les votes qui avaient lieu en fin de soirée à la Chambre des communes. M. Kirkland l'aurait alors accompagnée. «C'est lui qui m'a embrassée, a-t-elle raconté. J'ai répondu à ses baisers, mais c'est lui qui a fait le premier pas.»

Christine Moore affirme qu'après leur nuit ensemble, ils sont demeurés en contact et qu'ils se sont vus à deux reprises. M. Kirkland lui avait d'abord envoyé le 21 juin 2013 par courriel l'itinéraire d'un billet d'avion pour aller la voir dans sa circonscription en Abitibi-Témiscamingue, mais a par la suite annulé le voyage à cause de son ex-femme. La Presse canadienne a pu consulter ce courriel.

Ils se sont revus en juillet à Kenosee Lake, un village touristique en Saskatchewan. «C'était vraiment un voyage d'amoureux, a-t-elle indiqué en présentant quelques photos. Il n'y avait aucun de ses amis qui était là.»

M. Kirkland prétend plutôt que Mme Moore s'est rendue en Saskatchewan où il jouait au golf avec des amis sans y être invitée. Il affirme qu'elle se serait aussi rendue chez lui à Brandon au Manitoba quelques semaines plus tard pour lui rendre visite contre son gré.

Selon la version de Mme Moore, elle lui aurait proposé d'aller le voir en août, ce qu'il aurait accepté. «Je lui ai envoyé mon itinéraire de vol par courriel deux jours avant mon arrivée, a-t-elle souligné. Il est venu me chercher à Winnipeg.»

L'élue soutient avoir mis fin à la relation en octobre 2013 à cause de la distance géographique qui les séparait et parce que M. Kirkland était aux prises avec un divorce difficile. «Je pense qu'il comprenait que ça n'avait pas d'allure comme situation», a-t-elle dit en décrivant la réaction de l'ex-militaire à l'époque.

En entrevue, M. Kirkland a confirmé certains détails, mais a refusé de passer en revue l'ensemble de la version de Mme Moore. «Je maintiens ce que j'ai dit précédemment et je suis prêt à passer un détecteur de mensonges, a-t-il dit avant de raccrocher. Je doute qu'elle soit prête à en faire autant.»

La députée québécoise a été suspendue de ses fonctions parlementaires mardi par le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jagmeet Singh, le temps qu'une enquête soit menée. Elle espère que les conclusions de cette enquête seront rendues publiques.

Les allégations de M. Kirkland ont d'abord été rapportées dans un article d'opinion publié le jour même sur le site Web de CBC et ont été reprises par un grand nombre de médias. Elle a demandé à son avocat de préparer une poursuite en diffamation contre M. Kirkland et trois chroniqueurs de médias anglophones.

«Je vais entreprendre les recours appropriés sans gaieté de coeur, mais plutôt parce qu'on ne m'a laissé aucun choix», a-t-elle déclaré.

«Avant de faire des déclarations publiques, avant de publier des reportages, il doit y avoir des vérifications de base qui doivent être faites, à savoir s'il y a des incohérences, a-t-elle ajouté. S'il n'y a pas d'incohérences, je crois que c'est pertinent de croire les victimes.»

Le prochain Tour du Silence se déroulera mercredi un peu partout au Québec

$
0
0

De nombreux cyclistes se promettent déjà d'enfourcher leur bicyclette, mercredi, afin de participer au prochain Tour du Silence.

Cet événement annuel aura non seulement lieu à Montréal, mais également dans une vingtaine d'autres endroits à travers la province dont Baie-Comeau, Drummondville, Gaspé, Gatineau, Lévis, Québec, Rimouski et Sherbrooke.

Les participants circuleront sur des circuits ayant été déterminés à l'avance en s'abstenant bien sûr de parler.

Ainsi, le climat sera propice à la réflexion, à l'introspection et parfois même à la commémoration. Dans certaines communautés, des arrêts ont, en effet, été prévus pour honorer la mémoire de malheureux ayant été fauchés alors qu'ils circulaient à vélo.

Maxim Martin a consenti à être porte-parole provincial du Tour du Silence en compagnie de sa fille Livia.

Alors qu'il était récemment interviewé par La Presse canadienne, l'humoriste et comédien a expliqué qu'il n'a nullement eu besoin de se faire tirer l'oreille pour accepter de se lancer dans une telle aventure.

«Ça n'a pris qu'une fraction de seconde avant que je ne dise ''oui''», a-t-il raconté, visiblement enthousiaste.

Il faut dire que sa fille et lui-même ont été personnellement touchés par la fin tragique de Clément Ouimet, un cycliste d'à peine 18 ans ayant été happé par un véhicule, en octobre dernier, alors qu'il circulait sur la voie Camillien-Houde, à Montréal.

Le jeune homme était l'ami de coeur de Livia Martin.

«Après le décès de Clément, j'ai commencé à regarder autour de moi. Je voyais plus les cyclistes. Je constatais que c'était un peu tout le monde, des gens de tous les âges, parfois, des enfants», a observé Maxim Martin.

«Sa mort a changé ma vision des choses. Je ne conduis plus de la même manière qu'avant. Maintenant quand je dois ralentir parce qu'il y a un vélo devant moi, je vois ça comme une pause dans ma vie. Je peux respirer un peu plus et relaxer», a-t-il remarqué.

Il a enchaîné en soulignant qu'il espérait que le Tour du Silence inciterait les différents usagers de la route à se questionner par rapport à leurs comportements.

«Il faut que tout le monde fasse un effort», a-t-il plaidé.

«Après la tragédie [ayant coûté la vie] de Clément, j'ai souvent vu des cyclistes passer sur une lumière rouge, ne pas s'arrêter à un stop. Ce n'est pas seulement aux automobilistes de s'adapter. C'est une valse commune», a-t-il conclu.

Les célébrités se préparent pour le gala Artis

$
0
0

L'un des galas les plus glamour du Québec a lieu ce soir, alors les célébrités québécoises ne niaisent pas avec la préparation. Masque hydratant, coiffure, maquillage, essayage, petite sieste et retouches... Découvrez leur routine pré-gala.

La coanimatrice de la soirée, Maripier Morin, a entamé sa mise en beauté en début d'après-midi

L'animatrice Saskia Thuot hésitait hier entre deux robes

Sophie Cadieux a décidé de faire une petite sieste pré-gala

Préparation durant la sieste du petit. #galaartis

Une publication partagée par Sophie Cadieux (@sophiecads) le

L'actrice Laetitia Isambert-Denis est prête!

Sur mon 31 pour mes Académiciennes. Coiffure et maquillage @mariemichelle_lussier #galaartis

Une publication partagée par Laetitia (@laetitia_isambert) le

L'actrice Mara Joly a toute une coiffure!

#galaartis @marajoly #fauxhawk #lespotsalon @milkshakeusa

Une publication partagée par THE SPOT BY NG (@lespotsalon) le

Une petite partie de golf pour Daniel Melançon, le copain d'Anouk Meunier

Chantal Machabée

Voyez en attendant le début de la soirée toutes les photos du tapis rouge de l'année dernière :

Ottawa serre la vis au sujet des travailleurs étrangers temporaires

$
0
0

Le gouvernement fédéral, sermonné l'an dernier par le vérificateur général du Canada pour la surveillance défaillante du controversé programme de travailleurs étrangers temporaires, intensifie ses inspections et la réprobation d'employeurs.

Depuis le début de l'année, près de 1600 employeurs ont été désignés «à haut risque» et sélectionnés pour des inspections par Emploi et Développement social Canada.

Le ministère a déjà lancé plus de 1340 inspections sur le terrain, soit sept fois plus que pour la même période l'an dernier.

Cette pression gouvernementale accrue s'inscrit dans la volonté de répondre aux inquiétudes soulevées dans un rapport du vérificateur général Michael Ferguson.

Ce dernier a signalé que certains employeurs se tournent vers des travailleurs étrangers temporaires sans démontrer qu'ils ont d'abord tenté de pourvoir les postes en question par de la main-d'oeuvre locale.

M. Ferguson a également dénoncé l'accès limité des agents du ministère aux données nécessaires pour évaluer les besoins du marché du travail.

Leur approche à l'égard des inspections «posait problème», a-t-il aussi relevé, puisque les employeurs en étaient informés à l'avance.

Le vérificateur général a prêté une attention plus particulière à deux secteurs: ceux des fournisseurs de soins et des travailleurs d'usines de traitement de poisson et de fruits de mer, où l'existence d'une pénurie de main-d'oeuvre lui paraissait douteuse.

Il a découvert que plus de 80 pour cent des Canadiens ayant perdu leur travail dans ces domaines recevaient des prestations d'assurance-emploi tandis que des entreprises embauchaient des travailleurs étrangers temporaires, censés constituer un dernier ressort.

Le Comité permanent des comptes publics de la Chambre des communes, qui a tenu ses propres audiences à ce sujet, a renchéri que même si le nombre de travailleurs étrangers temporaires est en baisse, la surveillance de leurs employeurs demeure «insuffisante».

La ministre du Travail, Patty Hajdu, a récemment abordé ces inquiétudes en décrivant les mesures prises en ce sens.

En plus d'un accroissement des inspections sur place, son ministère a accéléré le processus permettant aux agents d'intervenir auprès d'employeurs qui enfreignent les règles du programme — un processus dépeint par le vérificateur général comme long, onéreux et «inefficace sur le plan administratif».

Une liste des entreprises et employeurs pénalisés a aussi été publiée en ligne. Leur nombre est passé de 1 à 62 depuis le mois d'août dernier. Certains ont été bannis du programme pour une période allant jusqu'à deux ans, d'autres se sont vu imposer des amendes.

Gala Artis 2018: suivez notre couverture en direct!

$
0
0

Le comédien Gildor Roy pourrait repartir du Gala Artis, qui se déroule ce dimanche au théâtre Denise-Pelletier, à Montréal, les bras remplis de trophées.

Il est en nomination pour son rôle du commandant Chiasson dans District 31, mais aussi pour ses prestations dans Lâcher prise et Marche à l'ombre.

Seize prix seront décernés au cours de la soirée, qui sera animée par Maripier Morin et Jean-Philippe Dion.

Les séries District 31, Unité 9 et Fugueuse se feront la lutte dans plusieurs catégories.

De nouveaux visages pourraient s'illustrer : Ludivine Reding, pour son rôle dans Fugueuse, Pier-Luc Funk, dans Le Chalet, et Fabien Cloutier, dans Les pays d'en haut, sont notamment en nomination.

Des préférés du public sont également en lice, dont Guylaine Tremblay et Patrice L'Écuyer, pour deux trophées chacun.

Pour connaître les gagnants, être au fait des derniers potins, des faits cocasses et du meilleur du tapis rouge, suivez notre couverture en direct toute la soirée!

LIRE AUSSI :
» Les célébrités se préparent pour le gala Artis

LES NOMINÉS

Animateur/Animatrice de bulletins de nouvelles
- Pierre Bruneau (TVA Nouvelles)
- Céline Galipeau (Le Téléjournal)
- Pascale Nadeau (Le Téléjournal)
- Patrice Roy (En direct avec Patrice Roy, Le Téléjournal)
- Sophie Thibault (TVA Nouvelles)

Animateur/Animatrice d'émissions d'affaires publiques
- Mario Dumont (Mario Dumont)
- Anne-Marie Dussault (24/60)
- Paul Larocque (J.E, La joute)
- Denis Lévesque (Denis Lévesque, Le Québec parle)
- Charles Tisseyre (Découverte)

Animateur/Animatrice d'émissions de services
- Gino Chouinard (Salut, Bonjour!)
- Denis Gagné (L'épicerie)
- Marina Orsini (Marina Orsini, Deuxième chance)
- André Robitaille (Entrée principale)
- Pierre-Yves McSween (Indice McSween)

Animateur/Animatrice d'émissions de variétés ou de divertissement
- France Beaudoin (En direct de l'univers, Un homme à la mer)
- Guy Jodoin (La magie des stars)
- Charles Lafortune (La voix, La voix junior, Lâchés lousses)
- Patrice L'écuyer (Prière de ne pas envoyer de fleurs)
- Marc Labrèche (Info, Sexe et mensonges)

Animateur/Animatrice de magazines culturels et talk-shows
- Guy A.Lepage (Tout le monde en parle)
- Julie Bélanger (Ça finit bien la semaine)
- André Robitaille (Les enfants de la télé)
- Maripier Morin (Maripier!)
- Véronique Cloutier (Rétroviseur, 1res fois)

Rôle masculin/Comédies
- Adib Alkhalidey (Like-Moi)
- Antoine Bertrand (Boomerang)
- Martin Petit (Les pêcheurs)
- Gildor Roy (Lâcher prise)
- Marc Messier (Boomerang)

Rôle féminin/Comédies
- Sophie Cadieux (Lâcher prise)
- Katherine Levac (Like-moi)
- Catherine-Anne Toupin (Boomerang)
- Guylaine Tremblay (En tout cas)
- Magalie Lépine-Blondeau (Boomerang)

Animateur/Animatrice d'émissions de jeux
- Alexandre Barrette (Taxi payant)
- Stéphane Bellavance (Génial!, Au suivant)
- Guy Jodoin (Le tricheur)
- Patrice L'Écuyer (Des squelettes dans le placard, Silence on joue)
- Maripier Morin (Face au mur)

Animateur/Animatrice d'émissions de sport
- Dany Dubé (#LavoieDubé)
- Pierre Houde (Le Grand Prix de Formule 1, Le hockey des Canadiens, etc.)
- Chantal Machabée (Hockey 360, L'Antichambre, Le 5 à 7, Sports 30)
- Michel Bergeron (Dave Morissette en direct, La super soirée Coca Cola, La super soirée LNH)
- Dave Morissette (Dave Morissette en direct, Destination Coupe Stanley)

Rôle masculin/Séries dramatiques saisonnières
- Claude Legault (Fugueuse)
- Gildor Roy (Marche à l'ombre)
- Fabien Cloutier (Les pays d'en haut, Faits divers)
- Marc André Grondin (L'imposteur)
-Vincent Leclerc (Les pays d'en haut)

Rôle féminin/Séries dramatiques saisonnières
- France Castel (Olivier)
- Sarah-Jeanne Labrosse (Les pays d'en haut)
- Karine Vanasse (Blue Moon)
- Ludivine Reding (Fugueuse)
-Sophie Desmarais (L'Imposteur)

Rôle masculin/Séries dramatiques annuelles
- Mathieu Baron (Unité 9)
- Luc Picard (District 31)
- Guy Nadon (O')
- Vincent-Guillaume Otis (District 31)
- Gildor Roy (District 31)

Rôle féminin/Séries dramatiques annuelles
- Hélène Bourgeois-Leclerc (District 31)
- Ève Landry (Unité 9)
- Magalie Lépine-Blondeau (District 31)
- Sophie Lorain (Au secours de Béatrice)
- Guylaine Tremblay (Unité 9)

Artistes d'émissions jeunesse
- Sarah-Jeanne Labrosse (Le chalet)
- Phil Roy (ALT-Actualité légèrement tordue, ALT 2016 : on ferme l'année, Code G)
- Pier-Luc Funk (Le chalet, Med, Code G)
- Pascal Morrissette (Cochon Dingue)
- Ève Landry (Salmigondis)

À voir également :

Au point de rupture, un hameau du Nunavut crie à l'aide

$
0
0

Tous pensaient que la communauté de Pangnirtung, au Nunavut, se portait enfin mieux.

Le hameau, qui affichait auparavant le plus haut taux de suicide du territoire, n'avait pas été le théâtre d'une telle tragédie depuis plus d'un an. Un groupe communautaire avait élaboré un plan proactif pour protéger les plus jeunes. Les gens respiraient mieux.

Puis est venu le mois de février.

«Nous avons eu 12 tentatives de suicide par des jeunes sur une période d'environ deux semaines», rapporte le conseiller municipal Markus Wilcke.

Entouré de glaciers, de montagnes et de l'océan, le hameau pittoresque de quelque 1400 habitants a connu un dur réveil. Plongé dans la violence, Pangnirtung était à un point de rupture.

Les appels à la police ont grimpé de 50 pour cent depuis 2016. Le nombre de voies de fait a triplé. Une série d'incendies criminels a détruit l'autobus scolaire et des logements de grande nécessité à l'automne.

En septembre dernier, un adolescent de 16 ans a déambulé dans la ville, au petit matin, tirant onze coups de feu en l'air à côté de l'école, du centre de santé et du bureau de poste.

En mars, le centre antipoison du Nunavut a reçu 55 appels de Pangnirtung, soit trois fois plus qu'à n'importe quel endroit sur le territoire.

L'alcool coule à flots dans cette communauté dite sèche. La violence conjugale s'ensuit.

«Nous avons atteint la limite de la résilience et des ressources de la communauté, signale Markus Wilcke. On a eu la réaction: ''Il faut faire quelque chose.'' Nous sentions que nous étions dans une situation assez désespérée. Nous ne voulons pas que les choses redeviennent comme elles l'étaient.»

La semaine dernière, le conseil municipal du hameau a donc lancé un appel à l'aide du gouvernement du Nunavut, présentant sa demande comme une question de vie ou de mort.

Pangnirtung demande un refuge, des fonds pour des services psychologiques en temps de crise et un soutien aux victimes, un accès plus rapide à des soins avancés en santé mentale et plus d'intervenants de première ligne. La communauté demande aussi à ce que tout aéronef décollant dans sa direction soit contrôlé pour la présence d'alcool ou de drogues.

«Les événements violents sont devenus quotidiens à Pang, peut-on lire dans sa lettre. La contrebande est endémique et hors de contrôle.»

«Si des services d'urgence adéquats ne sont pas immédiatement fournis, de plus en plus de gens à Pangnirtung seront physiquement blessés, émotionnellement traumatisés et d'autres vies seront perdues.»

Nul ne sait ce qui a déclenché les événements de février. Pangnirtung n'est pas sans ressources, avec un aréna et un hall communautaire pour les sports organisés, des clubs pour les jeunes, des aînés actifs dans la communauté. Un parc national adjacent et une usine de traitement de poisson fournissent quelques emplois.

Un groupe bénévole a récemment été mis sur pied pour se pencher sur la qualité de vie et le bien-être dans le hameau.

La députée provinciale de la région, Margaret Nakashuk, soupçonne que les problèmes récents découlent des longues années sans support social.

Pangnirtung — comme la plupart des communautés du Nunavut — n'a aucun programme de traitement de la dépendance, aucun refuge et aucun service en cas de crise. Ses intervenants de première ligne, de la Gendarmerie royale du Canada jusqu'aux professionnels en santé mentale, sont peu nombreux et surchargés.

«Il n'y a rien de local dans notre communauté — ou dans n'importe quelle autre petite communauté du Nunavut», se désole la députée.


«The Dark Prince Charming»: un Suisse à Gotham

$
0
0

Il y a plusieurs années, le fils d'une de mes grandes amies, tout jeune à l'époque, me demandait qui était le plus fort entre Batman et Jésus. Une question très difficile à laquelle je n'avais aucune réponse. Encore aujourd'hui, quand je le revois et qu'en boutade il me repose la même question, je ne sais toujours pas quoi lui répondre. Tout au plus, je lui affirme qu'en termes de psychopathie le croisé en cape dépasse de loin ce doux poète vaguement hippie que fut le fils de Dieu. Et ce n'est pas avec la nouvelle mouture de Bruce Wayne signée Enrico Marini que la réputation de la chauve-souris va s'améliorer.

Et la chauve-souris fut

On le sait obsessif, le tristement célèbre Joker, on le sait prêt à tout pour en découdre avec le justicier de Gotham. Même si ça signifie enlever la présumée fillette du milliardaire playboy Bruce Wayne, histoire de forcer le Bat à venir le confronter, lui le sinistre clown dandy.

J'ai été surpris lorsque Dargaud a annoncé que Marini, élégant dessinateur des Aigles de Rome, de Rapace et du Scorpion acceptait l'invitation de DC de se frotter à l'univers de Bob Kane. Tout un défi pour le dessinateur, premier bédéiste de la planète bd franco-belge à incarner la chauve-souris. Comment le dessinateur au trait lumineux allait-il réussir à se mouler au monde glauque et dépressif de Gotham? Allait-il bien saisir l'essence de la création de Kane et de Bill Finger et la traduire efficacement sur papier? J'étais surpris certes, mais aussi excité et un peu plus à chaque fois que la toile lassait filtrer, au compte-goutte il est vrai, certaines de ses illustrations.

Et à mon plus grand plaisir The Dark Prince Charming surpasse ses promesses. Non seulement Marini, à qui DC a laissé beaucoup de latitude, excelle dans les spectaculaires scènes d'action presque cinématographiques, mais en plus il réussit à transposer avec évocation la folie meurtrière d'une Gotham aussi séduisante que dangereuse.

Très à l'aise dans le rythme du format Comic book, Marini intègre la force des récits à l'européenne, où les ellipses et les raccourcis sont moins importants, à la mise en page à couper le souffle des superhéros. Le résultat est un Batman graphiquement époustouflant, au scénario intelligent quoique classique – faut quand même avouer qu'il est difficile de révolutionner le personnage après Frank Miller, Alan Moore ou Grant Morrison - et aux personnages psychologiquement fascinants. Le meilleur des deux mondes pourrait-on dire sans se tromper.

Sans contredit The Dark Prince Charming fait partie des meilleures incarnations «batmanesques» des dernières années, en tout cas une des plus dynamiques et des plus élégantes.

Où il est question de la terre, de l'eau et de la morve.

Il n'y a pas que Batman et les superhéros américains qui connaissent plusieurs vies sous la plume de nombreux dessinateurs, la tendance a aussi traversé l'Atlantique et de plus en plus de personnages franco-belges marquants font maintenant l'objet de relectures parfois ratées, d'autres fois réussies, mais toujours surprenantes.

Il fallait s'y attendre, après Spirou, Lucky Luke, Bob Morane, Achille Talon et Ric Hochet, il était presque normal qu'un héros aussi marquant que Valerian connaisse lui aussi les joies de ces nouvelles interprétations. Après Manu Larcenet c'est maintenant au tour de Lupano et de Lauffray de partir à la rencontre de Galaxity.

Et quelle rencontre! On ne pouvait rêver de meilleur tandem pour Valeruan que cette collaboration du talentueux scénariste des Vieux fourneaux et de l'incroyable dessinateur de Long John Silver, magnifique variation sur le thème de l'Île au trésor de Stevenson.

Difficile de résumer ce Shingouzlooz inc. Tout au plus on peut dire qu'on y retrouve les Shingouz, monsieur Albert, un androïde maitre du crime financier intergalactique, Sha-Oo l'assoiffeur des mondes, des clones de Laureline, un nombre incalculable d'arnaques, de coups de théâtre, des rebondissements spectaculaires et une théorie plus qu'audacieuse sur les origines de la vie sur la terre. Bref 56 pages de pur plaisir.

Tout comme pour Marini et son Batman, Lauffray et Lupano maitrisent à merveille l'univers mis en place par Mézières et Christin. Lupano reproduit brillamment les grandes forces des scénarios de Christin, il s'aventure avec assurance dans les terres de la dérision, du cynisme aiguisé, des préoccupations contemporaines, aux sonorités d'une grande aventure spatiale digne des meilleurs space operas tout en gardant sa propre personnalité. Le tout appuyé par le trait de Lauffray qui donne une dimension réaliste à l'univers graphique de la série. Subtilement, les deux auteurs intègrent la signature du tandem original à la leur, sans jamais bousculer nos habitudes «valeriannesques.»

Si quelques fois les créateurs originaux peuvent être surpris des cures de jouvence de leurs créations. Christin et Mézières, eux, n'ont pas à rougir, ce nouveau Valerian s'inscrit parfaitement dans les sentiers qu'ils ont défrichés.

Une bédé surprenante, j'ai bien hâte à la prochaine relecture.

Marini, Batman, Dark Prince Charming, DC/Dargaud.

Lubiano, Lauffray d'après les personnages de Christin et Mézieres, Valerian, Shingouzlooz Inc, Dargaud.

Aurora Cannabis fait l'acquisition de MedReleaf pour 3,2 milliards $ en actions

$
0
0
Neil Closner, PDG de MedReleaf, en 2016.

L'offre amicale toute en actions d'Aurora Cannabis pour acquérir MedReleaf, évaluée à 3,2 milliards $, représente la plus grosse transaction à ce jour dans l'industrie canadienne du cannabis et créera ce que le grand patron de MedReleaf a qualifié de "leader mondial incontestable du cannabis".

La transaction donnera naissance à un géant capable de produire plus de 570 000 kilogrammes de marijuana par année, ont précisé lundi les deux sociétés, alors que le pays se prépare à la légalisation du cannabis récréatif, plus tard cette année.

Cependant, l'entente s'inscrit dans le cadre d'une stratégie visant une compétitivité accrue sur la scène internationale, qui mise notamment sur la plus grande occasion que représente la marijuana thérapeutique, a expliqué le chef de la direction d'Aurora, Terry Booth.

"Cette entente répond à tous les critères", a souligné M. Booth lors d'une conférence de presse à Toronto. "Nous sommes maintenant des leaders dans tous les aspects. Nous ne regardons pas en arrière et nous n'allons pas nous arrêter ici."

Selon le chef de la direction de MedReleaf, Neil Closner, l'accord accorde à ses actionnaires une prime immédiate, en plus d'une occasion de croissance. "Cette combinaison fait de nos deux entreprises le leader mondial incontestable du cannabis", a-t-il affirmé lors de la conférence de presse conjointe.

L'entente accorde à l'action ordinaire de MedReleaf une valeur de 29,44 $ _ ce qui représente une prime de 18 pour cent par rapport à son cours de fermeture de vendredi, à 24,90 $. À la conclusion de l'opération, les actionnaires actuels d'Aurora détiendront 61 pour cent de la société regroupée, contre environ 39 pour cent pour les actionnaires actuels de MedReleaf.

Aurora, établie à Edmonton, ainsi que MedReleaf, de Markham, en Ontario, avaient confirmé le 3 mai tenir des discussions.

La transaction, assujettie à l'approbation des actionnaires, témoigne de la vague de consolidation que connaît le secteur canadien du cannabis. Aurora a été particulièrement active à cet égard. Elle a conclu récemment sa prise de contrôle du producteur autorisé de Saskatoon CanniMed Therapeutics pour 1,1 milliard $ _ la plus grosse transaction du secteur avant son annonce de lundi. Aurora et CanniMed se sont entendues en janvier sur une entente amicale en actions et en espèces, après s'être affrontées au sujet d'une première offre hostile.

Entre-temps, la rivale Canopy Growth a annoncé lundi avoir conclu une entente non contraignante pour racheter la participation restante de 33 pour cent qu'elle ne détient pas déjà dans BC Tweed Joint Venture, en échange de jusqu'à 374 millions $ en actions. Canopy a en outre indiqué avoir présenté une demande d'inscription à la Bourse de New York.

Le regroupement d'Aurora et de MedReleaf détiendra neuf installations de production au Canada et deux au Danemark. L'entreprise détient déjà des ententes de distribution avec la Société des alcools du Québec (SAQ), les détaillants d'alcool albertains Alcanna, Pharmasave et les pharmacies Shoppers Drug Mart (Pharmaprix au Québec).

Les conseils d'administration des deux entreprises ont approuvé la transaction, qui devra maintenant obtenir le feu vert des deux tiers des actionnaires de MedReleaf et d'une majorité simple de ceux d'Aurora.

Vahan Ajamian, un analyste pour Beacon Securities, a estimé que l'entente était un élément positif pour les actionnaires de MedReleaf.

"Les actionnaires de MedReleaf obtiendront une bonne prime", a-t-il écrit dans une note. "Nous croyons que ce développement va générer de l'enthousiasme pour les fusions et acquisitions dans tout le secteur."

En février, le producteur autorisé de cannabis rival Aphria a conclu l'acquisition de la britanno-colombienne Broken Coast Cannabis, une transaction en espèces et en actions évaluée à plus de 200 millions $.

Les brigadiers scolaires de Montréal préparent des moyens de pression

$
0
0

Les 620 brigadiers scolaires de l'île de Montréal vont bientôt recourir à des moyens de pression et ceux-ci pourraient aller jusqu'à la grève avant la fin de l'année scolaire.

Au cours d'une assemblée générale, en fin de semaine dernière, ces brigadiers scolaires ont rejeté à 92 pour cent l'offre patronale finale qui avait été déposée le 1er mai.

La Ville de Montréal a pris acte de ce vote et s'est dite prête à poursuivre les négociations; elle propose de recourir à un médiateur du ministère du Travail pour rapprocher les parties.

L'administration Plante estimait toutefois que sa dernière offre "confirmait plusieurs avancées significatives ayant été négociées entre les parties". Elle a fait parvenir une lettre au syndicat, disant notamment vouloir connaître les motifs du rejet de son offre.

La section locale 930 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), affilié à la FTQ, s'était déjà dotée, en novembre dernier, d'un mandat de grève. Elle a fait savoir lundi que ce mandat pourrait être exercé avant même la fin de l'année scolaire.

Les syndiqués ont toutefois l'intention de commencer par des moyens de pression plus légers. Ils vont notamment suivre la mairesse Valérie Plante et comptent bien manifester à plusieurs occasions, comme à l'hôtel de ville. "C'est sûr qu'on va être là pour déranger Mme Plante", a indiqué au cours d'une entrevue avec La Presse canadienne, lundi, Diane Girard, présidente du syndicat.

Une rencontre du syndicat est prévue mercredi et l'instance déterminera alors la gradation des moyens de pression qui seront déployés.

Mme Girard espère ne pas avoir à en venir à la grève. "On espère ne pas se rendre là, mais s'il le faut, pour faire bouger la Ville de Montréal, c'est sûr qu'on va y aller", a-t-elle prévenu.

"Si on déclenche une grève, c'est sûr qu'on va être obligés d'aller aux services essentiels pour savoir si on peut tous sortir, au complet, ou s'il y aura des restrictions. Il y a des traverses qui sont non prioritaires; on ne sait pas ce que la Ville va vouloir faire", a expliqué Mme Girard.

Il semble que ce syndicat n'ait jamais débrayé auparavant. "Non, jamais, jamais. Moi, ça fait quasiment 40 ans que je suis là et puis on n'a jamais débrayé pour les négociations. Ça a toujours venu à bout de se régler, mais avec eux, cette année, c'est de pire en pire. Les offres, au lieu d'être bonnes, sont médiocres", a opiné Mme Girard.

Parmi les points en litige, on trouve la rémunération, les congés de maladie et les congés mobiles.

Ces brigadiers gagnent en moyenne 16,14 $ l'heure. Ils réclament un rattrapage salarial qui les rapprochera de la moyenne québécoise. Dans certaines villes, les brigadiers touchent 20 $ l'heure, voire 23 $ à Saint-Jérôme, note Mme Girard. Leur moyenne d'âge est de 62 ans.

La question du nombre de congés est aussi en litige, de même que la rémunération des congés de maladie.

Le syndicat compte 620 brigadiers scolaires, 672 en incluant les surnuméraires, et ils travaillent non seulement à Montréal même, mais sur toute l'île de Montréal, a précisé Mme Girard.

Les stars rendent hommage à leurs mamans

Politiciens et gens d’affaires réunis pour lutter contre la discrimination

$
0
0
Mélanie Joly, ministre du Patrimoine canadien.

La 3e édition de la Nuit du jeune Montréal a permis d'amasser 142 442$ au profit de l'organisme ENSEMBLE pour le respect de la diversité et ainsi lutter contre le racisme, le sexisme et l'homophobie.

L'événement a réuni quelque 700 participants, dont la femme d'affaires Danièle Henkel, qui agissait comme présidente d'honneur de la soirée, ainsi que les ministres Mélanie Joly, Kathleen Weil et Hélène David.

Si tous les paliers de gouvernement s'entendent pour lutter contre la discrimination, tous ne s'entendent pas sur les moyens.

Dans la dernière année, le gouvernement Couillard a dû reculer sur sa controversée consultation sur la discrimination systémique et le racisme, pour ensuite tenir un forum axé sur l'immigration, l'emploi et la francisation.

Hélène David, ministre responsable de l'Enseignement supérieur et de la Condition féminine.

De son côté, le gouvernement Trudeau a annoncé quelque 50 millions de dollars sur deux ans afin de développer une stratégie anti-racisme et pour soutenir davantage les communautés qui se font discriminer.

La ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, a déjà indiqué qu'il n'était pas question de tenir une vaste consultation publique sur le racisme et de jouer dans le même film que Québec.

En entrevue, elle soutient que la lutte contre la discrimination est l'une des «priorités» de son ministère. Elle en est à rencontrer les communautés visées afin d'entendre leur point de vue.

L'idée serait de se fier sur le Plan d'action canadien contre le racisme du gouvernement de Paul Martin en 2005 – qui visait à renforcer le cadre juridique sur les droits de la personne au pays et de faire du Canada un chef de file de la lutte au racisme à l'international, entre autres.

Danièle Henkel était la présidente d'honneur de la soirée.

Le fédéral a aussi injecté de l'argent dans Statistique Canada afin de prendre les données du recensement, et de croiser les données pour tirer des conclusions sur la situation des personnes racisées, des femmes ou des membres de la communauté LGBTQ2.

La discrimination envers les musulmans fera également partie de la stratégie du gouvernement fédéral.

«L'islamophobie, comme toutes les formes de discrimination basées sur la religion, vont faire partie de cette stratégie de discrimination, confirme Mme Joly. Mais au-delà de la discrimination basée sur la religion, on vise aussi le sexisme et l'homophobie.»

La ministre Joly annoncera pendant l'année comment ce financement sera déployé. «L'idée, c'est vraiment d'avoir une approche qui donne des résultats à des problèmes qui sont concrets», résume-t-elle.

Cannes: les montées des marches les plus glamour

Raif Badawi, citoyen d'honneur de Montréal?

$
0
0
Manifestation pour Raif Badawi, Berlin, juin 2015.

L'opposition à l'hôtel de ville souhaite accorder la citoyenneté d'honneur au blogueur saoudien Raif Badawi, emprisonné depuis plus de cinq ans pour avoir exprimé ses opinions politiques. Les partis souhaitent que la mesure soit répétée par d'autres villes du Canada et du monde afin de mettre plus de pression sur le nouveau prince saoudien... et sur le gouvernement fédéral.

M. Badawi est emprisonné depuis juin 2012 pour exprimer son désir de libéraliser l'Arabie saoudite. En 2015, il est devenu citoyen d'honneur de la ville de Sherbrooke, où sa femme Ensaf Haidar et ses enfants se sont réfugiés en 2011.

Marvin Rotrand, chef de Coalition Montréal et doyen du conseil municipal, souhaite profiter de l'arrivée au pouvoir du prince Mohammed ben Salmane. Celui-ci a déjà entamé une série de réformes en Arabie saoudite, dont plusieurs étaient réclamées par M. Badawi.

«Nous souhaitons contribuer à influencer le prince héritier, qui a institué un vent de réformes, de lui accorder une amnistie», affirme M. Rotrand, avec l'appui du chef d'Ensemble Montréal, Lionel Perez.

En décembre 2017, Mme Haidar a confirmé que son mari se trouve sur une liste de pardon du roi. Elle a demandé au gouvernement de Justin Trudeau d'accorder une citoyenneté d'honneur à M. Badawi et d'accélérer sa propre demande de citoyenneté, mais elle a essuyé un refus.

MM. Rotrand et Perez souhaitent que d'autres villes copient l'initiative de Sherbrooke et de Montréal. M. Rotrand dit en discuter avec ses connaissances à l'Union des municipalités du Québec et avec des élus de villes comme Toronto.

En 2015, le conseil municipal de Montréal a adopté une motion demandant que le gouvernement augmente la pression sur l'Arabie saoudite pour faire libérer M. Badawi. Cette demande sera répétée avec la nouvelle motion, en plus de lui accorder la citoyenneté d'honneur.

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, s'est dite ouverte à la proposition de MM. Rotrand et Perez.

«Nous sommes ouverts à l'idée de nommer M. Badawi citoyen d'honneur de la ville de Montréal, mais nous devons tout d'abord parler à la famille et voir comment cela peut contribuer à l'objectif de permettre à M. Badawi d'être enfin réuni avec sa famille», affirme son attachée de presse.

Déjà publié:


La pire édition de l'histoire du Festival de Cannes?

Non, la peau ne devient pas «dépendante» de la crème hydratante

$
0
0

« Est-ce que la peau devient "dépendante" de la crème hydratante ? J'ai souvent entendu dire que notre peau arrêtait de produire sa propre humidité quand on applique trop régulièrement de la crème », nous demande SJ sur Facebook.

La réponse

Il s'agit d'une idée reçue. La peau n'arrête pas de produire sa propre humidité quand on applique une crème régulièrement, ni ne devient dépendante de cette hydratation.

« Les crèmes hydratantes non médicamentées sont inertes et ne changent pas la physiologie de la peau. Elles agissent simplement comme une barrière qui contribue à préserver l'humidité naturelle de la peau en empêchant l'évaporation dans les heures qui suivent l'application », explique le Dr Ari Demirjian, dermatologue et professeur adjoint en médecine au Centre hospitalier universitaire de McGill.

Si vous avez l'impression que votre peau s'est habituée à une crème ou qu'elle est devenue inefficace, d'autres facteurs sont probablement en cause, ajoute le dermatologue. « Avec l'âge, la production de lipides — ces huiles qui empêchent l'évaporation de l'humidité en créant une barrière naturelle — est moins importante. Certains médicaments peuvent aussi avoir cet effet. » L'hydratation naturelle de la peau varie aussi en fonction de la température extérieure et des saisons. Ainsi, on peut avoir besoin d'une crème différente en hiver, puisque le chauffage et l'air sec entraînent une évaporation de l'eau contenue dans l'épiderme. Les longues douches et bains chauds peuvent avoir le même effet.

Verdict

Les crèmes hydratantes n'entraînent pas une accoutumance et ne perturbent pas la physiologie de la peau. Toutefois, on pourrait devoir changer de crème hydratante quand la peau change, à cause de l'âge ou de facteurs environnementaux.

VOIR AUSSI :

Margot Kidder, la Lois Lane des films «Superman», est décédée

$
0
0

L'actrice Margot Kidder, bien connue pour son rôle de Lois Lane dans les premiers films de Superman, est décédée dimanche. Elle était âgée de 69 ans.

Elle est décédée à sa résidence, a indiqué un porte-parole de la maison funéraire Franzen-Davis de Livingston, au Montana, cité par TMZ. La cause de son décès n'a pas été dévoilée pour le moment.

Margaret Ruth Kidder, de son vrai nom, est née en octobre 1948.

Elle avait participé à quatre films de Superman aux côtés de Christopher Reeve et poursuivait sa carrière d'actrice jusqu'à tout récemment.

Margot Kidder au centre de Christopher Reeve et Jackie Cooper dans le film «Superman» de 1978.

L'actrice d'origine canadienne - native de Yellowknife dans les Territoires du Nord-Ouest - est devenue une militante pour les enjeux de santé mentale après avoir publiquement dévoilé son trouble bipolaire. Elle est également devenue militante pour des causes politiques au cours des dernières années et faisait partie d'un groupe d'écologistes arrêtés près de la Maison-Blanche, en 2011, lors d'une manifestation contre l'oléoduc Keystone XL de TransCanada.

L'actrice, qui avait obtenu la citoyenneté américaine, s'était installée dans le Montana pour vivre dans une «zone sans culture», loin des projecteurs et près de sa fille et de ses petits-enfants.

Voir aussi:

L'OMS appelle à une interdiction globale des acides gras trans industriels d'ici 2023

$
0
0

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a dévoilé lundi une campagne visant à éliminer les acides gras trans industriels, très répandus dans les aliments industriels et dont la consommation en excès est globalement mauvaise pour la santé.

Les acides gras trans industriels, largement utilisés depuis les années 1950 pour leurs vertus conservatrices et stabilisatrices, se retrouvent le plus souvent dans les aliments transformés contenant des huiles végétales partiellement hydrogénées, comme dans certaines margarines, les viennoiseries industrielles, les gâteaux et biscuits, les en-cas salés et les soupes déshydratées.

Leur utilisation est réglementée, voire interdite dans certains pays ou villes.

Ces acides gras trans industriels sont responsables chaque année de plus de 500 000 décès liés à des maladies cardiovasculaires, selon l'OMS.

"L'essentiel, c'est que cela soit le début de la fin pour les acides gras trans produits industriellement", a déclaré en conférence de presse Tom Frieden, qui dirige le groupe d'action Resolve to save lives, qui s'est associé à l'OMS pour cette campagne visant à éliminer ces acides gras industriels.

Il existe en effet des acides gras d'origine naturelle, issus des produits dérivés de ruminants comme le lait et la viande.

Les pays riches ont fait des progrès en matière d'interdiction des acides gras trans industriels, mais "nous devons étendre ces efforts à l'échelle mondiale", a souligné le directeur de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Il a déclaré que la réduction de leur utilisation serait au coeur des efforts de l'OMS pour réduire d'un tiers les décès dus aux maladies non transmissibles à horizon 2030, un des objectifs de développement durable des Nations unies (des objectifs élablorés en 2015).

M. Frieden a expliqué aux journalistes que la ville de New York, en interdisant l'utilisation des acides gras trans dans les restaurants il y a 10 ans, a prouvé qu'ils peuvent être éliminés sans que la saveur des aliments soit altérée ou que leur prix soit modifié.

L'élimination des acides gras trans industriels fait partie des priorités de l'OMS, pour la période 2019-2023, que l'institution va faire adopter lors de l'Assemblée mondiale de la santé qui démarre lundi prochain (21 au 26 mai) à Genève.

Risque élevé d'incendies de forêt partout au Québec ce printemps

$
0
0

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le printemps est une saison propice à l'éclosion d'incendies de forêt.

La végétation n'est pas encore gorgée d'eau, le combustible au sol est très sec et l'eau provenant de la fonte des neiges coule directement dans les rivières sans pénétrer dans le sol encore gelé.

Incidemment, dès que les températures montent et que le vent se met de la partie, le risque d'incendie augmente beaucoup plus rapidement qu'en été.

En ce moment, le danger d'incendie se situe à un niveau élevé ou très élevé sur tout le Québec. Il est extrême en Outaouais.

Quatre incendies de forêt sont présentement en activité dans la province. Ils sont tous dans la MRC de Papineau dans la région de l'Outaouais.

Dans les derniers jours, une vingtaine d'incendies ont été allumés. La SOPFEU _ la Société de protection des forêts contre le feu _ rapporte qu'ils ont tous été déclenchés par l'activité humaine.

Marie-Louise Harvey, agente à la prévention et à l'information à la SOPFEU, rappelle que la vigilance est de mise à cette période de l'année. Les feuilles mortes et morceaux de bois trouvés au sol devraient être compostés ou encore ramassés pour la cueillette de résidus verts.

Mme Harvey demande à tous les Québécois de s'abstenir d'allumer des feux pour brûler les détritus.

Viewing all 48249 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>