Quantcast
Channel: HuffPost Quebec - Athena2 - All Posts
Viewing all 48249 articles
Browse latest View live

Le ministre Dominic LeBlanc s'est trouvé en situation de conflit d'intérêts

$
0
0

Le commissaire aux conflits d'intérêts et à l'éthique du Canada conclut que le ministre Dominic LeBlanc se trouvait en situation de conflit d'intérêts lorsqu'il a approuvé un permis de pêche à une entreprise qui employait un membre de sa famille.

Le gouvernement libéral a annulé le permis de pêche et relancé le processus d'octroi, sans en préciser le motif.

Un permis pour la pêche à la mactre de Stimpson avait été accordé à l'entreprise Five Nations Clam. M. LeBlanc était alors ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, jusqu'à un remaniement au cours de l'été; il est maintenant ministre des Affaires intergouvernementales et du Nord, et ministre du Commerce intérieur.

Or, Gilles Thériault, cousin germain de l'épouse de M. LeBlanc, «aurait pu profiter financièrement» de l'octroi du permis, conclut le commissaire à l'éthique, puisqu'il «aurait été le directeur général de l'entreprise si le processus d'octroi du permis s'était poursuivi».

«Agissant à titre de ministre, M. LeBlanc exerçait un pouvoir officiel lorsqu'il a pris la décision de passer aux étapes suivantes dans l'octroi du permis à la Five Nations Clam Company, précise Mario Dion. Cette décision lui fournissait la possibilité de favoriser l'intérêt personnel de M. Thériault.»

Selon la Loi sur les conflits d'intérêts, un titulaire de charge publique se trouve en situation de conflit d'intérêts «lorsqu'il exerce un pouvoir officiel ou une fonction officielle qui lui fournit la possibilité de favoriser son intérêt personnel ou celui d'un parent ou d'un ami ou de favoriser de façon irrégulière celui de toute autre personne».

Le commissaire a déterminé que M. LeBlanc avait contrevenu au paragraphe «qui interdit aux titulaires de charge publique de prendre une décision qui les placerait en situation de conflit d'intérêts», et à l'article «qui exige qu'ils se récusent concernant une discussion, une décision, un débat ou un vote à l'égard de toute question qui pourrait les placer en situation de conflit d'intérêts».


Un Québécois voit sa vie être changée par une greffe du visage

$
0
0
L'équipe médicale qui a effectué l'intervention a tenu une conférence de presse pour expliquer cet exploit médical et scientifique, mercredi matin.

Une équipe de chirurgiens a changé la vie d'un patient en effectuant avec succès la première greffe faciale au Canada.

Le Dr Daniel Borsuk et son équipe ont pratiqué une intervention chirurgicale de 30 heures à l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont pour greffer un nouveau visage à Maurice Desjardins, un Gatinois de 64 ans.

Ce dernier vivait depuis sept ans avec une souffrance et des douleurs constantes depuis un accident de chasse où il avait été atteint au visage par un tir accidentel.

Le plasticien Borsuk et une panoplie d'autres spécialistes ont donc implanté deux mâchoires, un ensemble de muscles, des nerfs, des dents et de la peau à celui qui est devenu le greffé du visage le plus âgé au monde. En tout, la délicate opération a nécessité l'expertise de plusieurs spécialistes et la collaboration de plus de 100 professionnels de la santé.

La procédure a été réalisée au mois de mai. Quatre mois plus tard, M. Desjardins se porte bien et a retrouvé pleinement l'usage de la mastication et de la respiration.

Maurice Desjardins (sur l'écran derrière l'équipe de médecins) lorsqu'il voit pour la première fois son nouveau visage.

«Comme chirurgien plastique, je sais que, qu'elles soient petites ou grandes, les blessures physiques au visage revêtent un aspect particulièrement symbolique et étroitement lié à l'identité. Dans le cas de ce patient, le bénéfice de l'opération est tout particulièrement immense et inestimable», a déclaré le Dr Borsuk par voie de communiqué.

Le patient avait de la difficulté à respirer, dormir, manger et parler en raison de son accident qui l'avait défiguré. Il s'était aussi isolé en raison de sa défiguration qui attirait les regards en public.

M. Desjardins a bien voulu qu'on raconte son histoire, mais il ne se sent pas encore prêt à donner des entrevues aux médias étant donné que son visage est encore paralysé.

Des années de préparation

Lorsque le Dr Borsuk a pour la première fois approché son patient pour lui évoquer la possibilité de cette procédure, ce dernier n'a jamais hésité.

«J'ai dit: "Enwoye fort! Ça fait longtemps que j'attends ça. La peau d'un autre, les dents d'un autre... ça ne me dérange pas pantoute. Je me fous du visage que je vais avoir, d'abord que ça correspond [à l'image] des autres"», a affirmé M. Desjardins dans une entrevue à Radio-Canada.

Les chirurgiens ont dû s'entraîner sur des cadavres pour peaufiner les techniques utilisées pour cette greffe qui n'a été effectuée qu'une quarantaine de fois dans le monde.

Après des examens approfondis pour vérifier que le patient était prêt tant physiquement que psychologiquement pour cette intervention, ne restait plus qu'à attendre un donneur.

Le Dr Daniel Borsuk est aussi connu pour ses travaux sur les enfants blessés par des morsures de chiens.

Étant donné qu'il s'agissait d'une première au Québec et au Canada, Transplant Québec a mis au point une procédure spéciale. Au printemps 2018, un donneur compatible a été trouvé et le processus s'est mis en branle pour commencer la chirurgie.

«Nous tenons à souligner le geste de la famille du donneur qui a fait preuve d'une grande bienveillance en acceptant qu'un être cher fasse don de son visage en plus de ses organes», a louangé Louis Beaulieu, directeur général de Transplant Québec.

Grâce à la générosité du donneur et de sa famille et de cet exploit médical et scientifique, Maurice Desjardins peut maintenant reprendre une vie plus normale. L'adaptation n'est toutefois pas terminée. Il a encore de la difficulté à parler et à fermer complètement la bouche et il devra prendre pour le restant de ses jours des médicaments antirejet qui ont des effets secondaires sur sa santé.

L'émission Découverte présentera un documentaire sur cette greffe du visage, le 16 septembre prochain, à 18h30, sur les ondes de Radio-Canada. Il sera également diffusé à RDI à 20 h.

- Avec des informations de La Presse canadienne.

Le dépistage des troubles de neurodéveloppement se feraient dès la naissance, promet la CAQ

$
0
0

L'ASSOMPTION, Qc — La Coalition avenir Québec (CAQ) veut effectuer un dépistage systématique des troubles du neurodéveloppement chez les enfants, pour qu'ils soient pris en charge dès la naissance.

Le chef caquiste François Legault a dévoilé les détails de sa politique mercredi matin à L'Assomption, en compagnie du docteur Lionel Carmant. Ce candidat de la CAQ est un neuropédiatre qui est spécialisé dans les troubles du neurodéveloppement.

Pour ce faire, la CAQ promet un «accès garanti» à un médecin de famille ou à un pédiatre pour les nouveau-nés.

Par ailleurs, les enfants dont la famille, le service de garde, une infirmière ou un médecin soupçonneraient un trouble de développement seraient redirigés vers un CLSC pour faire le suivi.

Le parti propose également de former des équipes spécialisées en troubles de développement dans chaque centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) et centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS).

La CAQ estime que cette mesure coûtera 40 millions $ par année.

Nos coups de coeur beauté de l'automne pour elle et lui

$
0
0

Histoire de prendre une longueur d'avance, voici nos coups de coeur beauté pour cette saison de transition qui nous emmène tranquillement vers des journées plus froides.

Au programme: peeling, masques, crèmes et huiles qui promettent d'hydrater notre épiderme et notre crinière tout en l'enveloppant d'un voile de douceur réconfortant et nourrissant.

Voici nos coups de coeur beauté de la saison :

Huile prodigieuse riche de Nuxe

Voici la nouvelle version de la fameuse huile mythique de Nuxe. Plus riche pour la peau parce qu'enrichie en vitamine E anti-oxydante, elle la nourrit sans la saturer de gras. Quant à sa fragrance, elle demeure la même - l'une des clés du succès de cette formule. Multi-fonctions, elle s'utilise aussi bien pour la peau que pour les cheveux, sa formule sans silicone hydrate en laissant un effet satiné non gras. Parfait pour la rentrée!

100 ml pour 49$

«Confidence in an eye cream» - IT Cosmetics

Ce contour des yeux est un concentré exclusif mis au point avec des chirurgiens plastiques. Exclusif parce qu'il fusionne le collagène et l'acide hyaluronique pour repulper; la niacine, les peptides et le super complexe de céramides, associés à d'autres principes actifs, pour lisser et hydrater. On aime sa texture légère qui pénètre rapidement et qui a un effet visible illico et durablement. On en applique très peu matin et soir en tapotant doucement cette partie si fragile de notre visage.

60 ml pour 62$

Crème A-Oxitive aqua crème antioxydante d'Avène

La rentrée est synonyme de stress? Oui et notre peau n'y échappe pas non plus. Dernière née de la marque française, cette formule riche en vitamines C et E - et enrichie en GP4G - un puissant couple d'antioxydants - permet de protéger la peau contre le stress qui oxyde notre épiderme et donc l'abîme. Le plus? Elle est riche en agents hydratants et en nacres adaptatives - qui apporte lumière au teint. La pollution n'altèrera pas notre glow! On apprécie sa texture légère qui pénètre rapidement et rend notre peau douce sur le champ.

30ml pour 48$

Masque éclat double peeling de Lierac

Pour une peau éclatante, il est impératif de se débarrasser des peaux mortes pour ensuite pouvoir mieux l'hydrater. Plus efficace encore que l'exfoliation, voici le double peeling coup d'éclat. Il est enrichi en micro-cristaux volcaniques exfoliants et AHA lissants. Une fois par semaine, on l'applique sur peau sèche en évitant le contour des yeux. On laisse poser 5 minutes, puis on exfolie par par mouvements circulaires. On rince à l'eau. Débarrassée de ses impuretés, la peau sera plus facilement et durablement hydratée - et on sait ô combien l'hydratation est importante.

75 ml pour 60$

Masque fondamental riche de Kérastase pour cheveux normaux et épais

Il s'agit d'un masque hebdomadaire hautement nourrissant qui va apporter douceur à notre crinière tout en permettant de contrôler les frisottis. Onctueuse et au parfum envoûtant, il rend les cheveux très brillants - et ce sans silicone dans la formule. On l'utilise une fois par semaine pour redonner du Pep à nos cheveux fatigués par l'été, le chlore et le soleil. Les ingrédients clés de cette formule? Huile de noix du Brésil Amazonienne, son de riz thaï pour ce soin naturel à 97%.

200ml pour 68$

Lotion tonique fraîcheur – Juvente

Après avoir exposé notre peau au soleil mainte et mainte fois cet été, la crème et le sérum ne suffisent parfois pas à la réhydrater suffisamment. La lotion tonique vient à la rescousse, en plus d'éliminer toutes les impuretés. L'une de nos préférées du moment est signée Juvente, une délicieuse marque canadienne qui mise majoritairement sur des ingrédients naturels. La lotion tonique fraîcheur visage, par exemple, en est composée à 99%. Riche en minéraux, elle permet à la peau de se régénérer toute en douceur. L'effet fraîcheur immédiat nous a charmés.

36$ pour 180 ml

Eau micellaire nettoyante au charbon – Bioré

Bioré a allié deux des grandes tendances beauté du moment : eau micellaire et charbon pour en faire la solution nettoyante par excellence. Elle permet de retirer le maquillage lourd facilement tout en libérant les pores. Sans huile et non comédogène, elle convient parfaitement aux peaux à tendance acnéique et aux peaux grasses. Un nouveau chouchou.

9,99$

Gel hydratant eau cellulaire – Esthederm

La peau vous tiraille? Donnez-lui le boost d'hydratation qu'elle a besoin avec ce nouveau gel hydratant composé de la formule d'eau cellulaire exclusive à Esthederm. La solution imitant l'eau, enrichie en minéraux et oligo-éléments, permet une absorption super rapide, tout en laissant une agréable sensation de fraîcheur et un teint lumineux.

39 $

Sérum NewAge UpLift – Marcelle

Ce sérum abordable conviendra à tout le monde. Tout d'abord parce qu'il est sans parfum, non comédogène et hypoallergénique, mais aussi parce que sa texture est des plus agréables. L'absorption est des plus facile en raison de la fluidité et la légèreté du produit. Ça laisse notre peau hydratée, mais pas trop grasse, nous permettant d'appliquer notre crème de jour ou de nuit par-dessus sans inconfort.

33,95$

Masque hydratant sans rinçage Pré-tox – Aveeno

Ce tout nouveau masque de la gamme Absolutely ageless d'Aveeno est une chouette option abordable pour donner un coup d'éclat à notre peau et sans trop perdre de temps devant le miroir. Même si on s'attend qu'il soit plus gras qu'une crème de jour, il n'est pas du tout lourd sur le visage. On ne le sent plus après quelques minutes, voire secondes. De plus, ses effluves de mûres ne sont pas désagréables du tout.

24,99$ pour 38 ml

POUR LUI - Parfum Mr. Burberry Indigo

La nouvelle fragrance de Burberry est à la fois classique et rebelle. Classique puisque ses notes citronnées, herbacées et quelque peu épicées rappellent d'autres parfums masculins bien appréciés de messieurs, mais rebelle par son côté très aromatique. Elle est faite pour les hommes fiers, qui s'assument, mais conviendra aussi au papa moderne.

104$ pour le format 100 ml

Le député Éric Caire fait l'objet d'une plainte à la Commissaire à l'éthique

$
0
0

Le sens de l'éthique du député de La Peltrie, Éric Caire, est de nouveau mis en cause, en relation avec l'emprunt de 55 000 $ qu'il a contracté au maire de L'Ancienne-Lorette, Émile Loranger.

Une plainte a été déposée mardi à la Commissaire à l'éthique et à la déontologie par le ministre de l'Emploi et député de Charlesbourg, François Blais, qui se dit convaincu que M. Caire s'est placé en conflit d'intérêts dans l'exercice de ses fonctions de député.

Dans sa lettre expédiée à la Commissaire, dont La Presse canadienne a obtenu copie mercredi, le ministre demande qu'une enquête soit instituée pour faire toute la lumière sur les allégations formulées.

Selon M. Blais, le député caquiste s'est placé dans une situation de conflit d'intérêts lors de l'étude des crédits budgétaires de son ministère pour ce qui est du volet de la Capitale nationale, en mai 2017, alors qu'était abordée la question des projets routiers pour la région.

Il y a quelques semaines, on apprenait que M. Caire et son ex-conjointe avaient reçu en 2017 un prêt de 55 000 $ du maire de L'Ancienne-Lorette, une municipalité située dans sa circonscription.

M. Blais rappelle dans sa lettre que, lors de l'étude des crédits en question, M. Caire, qui est reconnu pour «être en faveur des élargissements et prolongements d'autoroutes dans la région de Québec», notamment en se faisant l'ardent promoteur d'un troisième lien entre Québec et Lévis, s'est pourtant opposé farouchement au projet sur la table de prolonger l'autoroute 40 vers l'ouest.

Or, le maire Loranger s'oppose lui aussi avec véhémence à ce projet, qui toucherait sa municipalité.

Dans ce contexte, le député-ministre libéral se demande dans quelle mesure M. Caire a agi alors en toute transparence et en toute indépendance, durant l'étude des crédits, étant redevable financièrement au maire Loranger.

LIRE AUSSI:


«J'ai des motifs raisonnables de croire qu'au cours de la période couvrant la durée de ce prêt, le député de La Peltrie pourrait avoir enfreint certaines dispositions du Code d'éthique et de déontologie des membres de l'Assemblée nationale en négligeant de déclarer son conflit d'intérêts lors des débats en commission parlementaire», écrit M. Blais, dans sa lettre de deux pages.

Ce dernier affirme aussi avoir eu «la forte impression» que lorsque M. Caire s'absentait des travaux pour faire des appels téléphoniques, il communiquait avec le maire Loranger pour ajuster ses prises de position sur le réseau routier régional à celles de son créancier.

Contacté par le HuffPost Québec, l'attaché de presse régional de la CAQ, Sébastien Lépine, a déclaré que ces arguments étaient «complètement farfelus». Ni le parti ni M. Caire ne feront d'autres commentaires à ce sujet.

Vérification faite, la lettre a bel et bien été reçue au bureau de la Commissaire, mais il est trop tôt pour dire si effectivement il y aura enquête.

Quand elle avait été informée de l'existence de ce prêt, la commissaire à l'éthique, Ariane Mignolet, avait jugé que M. Caire s'était placé dans une situation potentielle de conflit d'intérêts et elle lui avait demandé de le rembourser sans tarder, ce qui fut fait en juin dernier.

Notons que la commissaire pourrait également conclure qu'une demande d'enquête a été présentée de mauvaise foi ou dans l'intention de nuire, selon le Code d'éthique et de déontologie des membres de l'Assemblée nationale. Les sanctions, dans ce cas, peuvent aller de la réprimande jusqu'à la perte du siège de député.

Avec des informations de Catherine Lévesque, HuffPost Québec.

📣 LES ÉLECTIONS SUR FACEBOOK
Vous ne voulez rien manquer de la campagne électorale?

Cliquez ici pour devenir membre de notre groupe
«Québec 2018: les élections provinciales»!

Philippe Brach et Loud en tête des nominations pour le gala de l'ADISQ

$
0
0
Loud obtient six nominations pour le 40e gala de l'ADISQ.

Philippe Brach et Loud dominent les nominations en vue du 40e gala de l'ADISQ.

L'auteur-compositeur-interprète du Saguenay et le rappeur montréalais ont tous deux reçu six nominations artistiques.

Suivent de près Pierre Lapointe, Hubert Lenoir, Isabelle Boulay et Marc Dupré, qui seront en lice dans cinq catégories, selon les nominations dévoilées mercredi.

À lire aussi sur le HuffPost Québec:

Ainsi, Philippe Brach tentera de mettre la main sur les Félix remis pour l'album de l'année - alternatif («Le silence des troupeaux»), l'album de l'année - choix de la critique, l'auteur ou compositeur de l'année, l'interprète masculin de l'année, le spectacle de l'année - auteur-compositeur-interprète et la vidéo de l'année («Tu voulais des enfants»).

Loud, dont le vrai nom est Simon Cliche-Trudeau, est pour sa part en nomination dans les catégories de l'album de l'année - choix de la critique («Une année record»), l'album de l'année - hip-hop, l'artiste québécois de l'année s'étant le plus illustré hors Québec, l'auteur ou compositeur de l'année, la chanson de l'année («Toutes les femmes savent danser») et la révélation de l'année.

En tout, ce sont 109 artistes et 76 artisans et professionnels qui sont nommés cette année.

Votes du public

Les amateurs de musique québécoise pourront ajouter leur grain de sel en votant pour l'interprète féminine et masculin de l'année, ainsi que le groupe ou duo de l'année.

Les mélomanes pourront respectivement voter pour Isabelle Boulay, Debbie Lynch-White, Andréanne A. Malette, Klô Pelgag ou Guylaine Tanguay chez les femmes; Ludovick Bourgeois, Philippe Brach, Marc Dupré, Hubert Lenoir ou Patrice Michaud chez les hommes; et 2Frères, Alfa Rococo, Galaxie, Kaïn ou Les soeurs Boulay comme groupe ou duo de leur choix.

Les votes seront comptabilisés jusqu'au soir du 3 octobre sur le site radio-canada.ca/adisq.

Jusqu'à cinq nominations

Pierre Lapointe pourrait prévaloir dans les catégories de l'album de l'année - adulte contemporain («La science du coeur»), l'album de l'année - choix de la critique, l'auteur ou compositeur de l'année, le spectacle de l'année - auteur-compositeur-interprète et la vidéo de l'année («Sais-tu vraiment qui tu es?»).

Le nouveau venu Hubert Lenoir pourrait rafler l'album de l'année - choix de la critique («Darlène»), l'album de l'année - pop, la chanson de l'année («Fille de personne II»), l'interprète masculin de l'année et la révélation de l'année.

Isabelle Boulay pourrait ajouter à sa collection l'album de l'année - adulte contemporain («En vérité»), l'artiste québécoise de l'année s'étant le plus illustré hors Québec, l'interprète féminine de l'année, le spectacle de l'année - interprète et la vidéo de l'année («Le garçon triste»).

Marc Dupré est en nomination pour l'album de l'année - meilleur vendeur («La vie qu'il nous reste»), l'album de l'année - pop, la chanson de l'année («Une raison d'exister»), l'interprète masculin de l'année et le spectacle de l'année - auteur-compositeur-interprète.

Lydia Képinski, 2Frères et Ludovick Bourgeois sont pour leur part en nomination dans quatre catégories, alors que Tire le coyote, the Barr Brothers, Andréanne A. Mallette et Patrice Michaud pourraient remporter jusqu'à trois Félix.

Louis-José Houde animera le Gala de l'ADISQ pour une 13e fois, le dimanche 28 octobre.

Marie-Mai et Yann Perreau animeront le Premier Gala de l'ADISQ, en célébrant la diversité musicale, le mercredi 24 octobre. Claudine Prévost ouvrira le bal avec le Gala de l'Industrie, pour une 12 année, quelques heures plus tôt.

Un candidat caquiste, Simon Allaire, a multiplié les infractions au Code de la sécurité routière

$
0
0

QUÉBEC — Amateur de vitesse, le candidat caquiste de Maskinongé, Simon Allaire, semble avoir de la difficulté à respecter le Code de la sécurité routière, selon ce qu'a pu constater La Presse canadienne.

Au fil des ans, il a multiplié les infractions en prenant place derrière son volant: excès de vitesse à répétition, conduite sans permis ou sans attestation d'assurance, permis de conduire suspendu, véhicule saisi pour vitesse excessive, amendes en souffrance, stationnement en zone interdite, la liste est longue. Ces incartades lui ont valu plusieurs points d'inaptitude.

À lire aussi sur le HuffPost Québec:

Un exemple: en avril 2008, il s'est fait intercepter en milieu urbain, à Shawinigan, dans une zone où la limite de vitesse était fixée à 50 km/heure. Son compteur affichait alors 89 km/heure.

Il a écopé de trois points d'inaptitude et a dû acquitter une amende de 155 $.

Autres exemples: dans des zones limitées à 50 km/heure, il s'est fait prendre à rouler à 82 km/h en 2004, à 79 km/h en 2009, à 73 km/h en 2013, encore à 73 km/h en 2014 et à 75 km/h en 2016.

Dans des zones limitées à 70 km/heure, M. Allaire a été intercepté alors que son compteur marquait 95 km/heure en 2011, voire 100 km/h en 2013.

Au total, on compte 16 infractions de ce genre impliquant le candidat caquiste entre 2004 et 2018.

Ces données apparaissent sur le site web de la Société québécoise de l'information juridique (SOQUIJ), qui compile les décisions des tribunaux judiciaires.

La plus récente infraction inscrite à son dossier remonte à mars 2018, alors qu'il a été surpris au volant de sa voiture, au centre-ville de Trois-Rivières, sans avoir avec lui son permis de conduire.

Vérification faite, la CAQ était au courant des écarts de conduite de son candidat dans Maskinongé, au moment de l'intégrer dans l'équipe.

La CAQ a refusé mercredi d'acheminer toute demande d'entrevue avec son candidat.

Quand il a lancé sa campagne, M. Allaire avait pourtant affirmé devant les médias que c'était «super important» pour lui de se rendre accessible, allant même jusqu'à rendre public son numéro de téléphone cellulaire.

«S'en foutre comme dans l'an 40»

M. Allaire, un gestionnaire qui fait partie de l'escouade économique de François Legault, aime bien se démarquer et mettre de côté les conventions. Il a choisi de ne pas ouvrir de local électoral, contrairement aux autres candidats.

Au lieu de cela, il promène à travers sa circonscription son «bureau électoral mobile» dans une fourgonnette blanche décorée de sa photographie.

📣 LES ÉLECTIONS SUR FACEBOOK
Vous ne voulez rien manquer de la campagne électorale?

Cliquez ici pour devenir membre de notre groupe
«Québec 2018: les élections provinciales»!

M. Allaire a tourné une vidéo pour présenter aux électeurs son local roulant. Pour assurer le confort de ses visiteurs, il a même installé un divan, sur lequel sont posés deux coussins.

Le premier coussin porte l'inscription «Good vibes», témoin de la bonne position de la CAQ dans les sondages.

Mais «mettons que ça irait moins bien» pour lui, ajoute-t-il dans sa vidéo, l'inscription sur le deuxième coussin indique son intention de «s'en foutre comme dans l'an 40».

«Ingérence illégale»

Directeur principal du développement des affaires chez Desjardins Entreprises pour le secteur de Maskinongé, Simon Allaire a aussi été dans le passé directeur général du Centre local de développement (CLD) de la MRC de Maskinongé, de 2012 à 2015.

Ses relations avec le syndicat de la boîte ont été tumultueuses.

En juillet 2014, il s'est fait rabrouer sévèrement par la Commission des relations de travail (CRT), qui a jugé qu'il avait violé le Code du travail, faisant preuve «d'ingérence patronale» dans le but d'éviter de négocier avec le syndicat de l'établissement.

Dans ce cas-ci, écrivait la Commission dans sa décision, «l'employeur a négocié directement et illégalement une entente collective avec des salariés», sans l'autorisation du syndicat.

M. Allaire avait offert à quatre de ses sept salariés de devenir cadres, un geste ayant «entravé gravement» les activités du syndicat, selon la Commission.

Par la suite, les quatre personnes en cause avaient déposé une demande de révocation d'accréditation syndicale.

Élections: Pauline Marois se réjouit qu'il y ait 47 pour cent de femmes parmi les candidats

$
0
0

MONTRÉAL — L'ex-première ministre Pauline Marois trouve «absolument formidable» que 47 pour cent des candidats des principaux partis politiques en lice pour les élections du 1er octobre soient des femmes.

Le quotidien Le Devoir, qui fait une «vigie parité» hommes-femmes depuis le début de la campagne électorale, a révélé cette donnée dans son édition de mercredi. Il précise que la Coalition avenir Québec (CAQ) présente 51 pour cent de candidates, le Parti libéral (PLQ) 44 pour cent, le Parti québécois (PQ) 40 pour cent et Québec solidaire 52,5 pour cent.

«C'est une avancée exceptionnelle. Je me réjouis de ce que je vois maintenant et j'espère pouvoir me réjouir le 1er octobre au soir de l'élection de femmes à l'Assemblée nationale du Québec», s'est exclamée celle qui fut la première femme première ministre du Québec.

«On va commencer à imaginer un point de non-retour», a-t-elle ajouté.

Mme Marois participait justement, mercredi à Montréal, à un panel sur les femmes en politique, où les participantes ont aussi discuté de la présence des femmes au sein des conseils d'administration et autres.

Mme Marois a rappelé que les proportions de femmes pouvaient varier entre les partis, notamment parce que les méthodes de sélection diffèrent. À la CAQ, par exemple, «c'est le chef du parti qui choisit, alors c'est plus facile».

Pas de quotas... pour l'instant

Elle s'est aussi prononcée contre l'imposition de quotas de femmes aux partis politiques, du moins pour l'instant.

«Actuellement, je pense qu'on peut demander aux partis politiques, sur une base volontaire, d'avoir un objectif, qui soit de l'ordre de 40 à 60 pour cent de présence de femmes. Mais ce serait une obligation faite aux partis de rendre compte, auprès du Directeur général des élections, à savoir "voici les gestes que nous avons posés pour atteindre cet objectif ou quelles sont les raisons pour lesquelles on ne l'a pas atteint". Et une fois qu'on aura fait le bilan, après la prochaine élection, je pense que s'il faut arriver à des quotas, on devra le faire, si les objectifs ne sont pas atteints», a-t-elle opiné.

Stratégies qui portent fruit

Dans le cadre des échanges sur la place des femmes, plusieurs ont souligné l'importance du rôle du père, d'un père qui sait stimuler la confiance en soi chez sa fille.

Louise Cordeau, présidente du Conseil du statut de la femme, a rappelé l'importance de l'éducation dès le primaire, l'éducation à l'égalité.

D'autres ont noté que les femmes sont parfois perfectionnistes, s'imaginent qu'elles doivent être la candidate parfaite pour avoir ou même solliciter un poste.

D'autres ont relevé que trop souvent, les femmes manquaient encore de confiance en elles, même quand elles sont bardées de diplômes. Lorsqu'une offre d'emploi est affichée, une femme va la regarder et se dire "je ne réponds qu'à 80 pour cent des critères, alors je n'y vais pas" alors qu'un homme se dira "je réponds à 80 pour cent des critères, alors je suis leur homme"», a illustré l'une d'entre elles.

Caroline Codsi, présidente de Gouvernance au féminin, a résumé le phénomène de la sous-représentation des femmes en une phrase-choc: «quand on ne légifère pas, on trouve des excuses, alors que quand on légifère, on trouve des femmes».

📣 LES ÉLECTIONS SUR FACEBOOK
Vous ne voulez rien manquer de la campagne électorale?

Cliquez ici pour devenir membre de notre groupe
«Québec 2018: les élections provinciales»!


Californie: un homme tue cinq personnes avant de se suicider

$
0
0

Un homme armé a tué mercredi cinq personnes, dont son épouse à Bakersfield (Californie, ouest des États-Unis), avant de se suicider, a-t-on appris de source policière.

"Nous avons six personnes décédées. L'une est le suspect et cinq autres des victimes", a indiqué à l'AFP un policier du comté de Kern, Mark King, évoquant "un possible drame de violence domestique".

Selon des médias locaux, l'homme se serait présenté en compagnie de son épouse dans une société de transport routier, où il se serait querellé avec un autre homme. Après avoir abattu ce dernier, il aurait tiré sur sa femme, puis sur un troisième homme venu voir ce qui se passait.

La police a reçu un premier appel d'alerte vers 17h19 heure locale avant de se rendre sur les lieux des premiers meurtres. "Lorsque les adjoints sont arrivés, ils ont trouvé trois victimes d'une fusillade et le suspect s'était enfui", a déclaré M. King, selon qui l'homme aurait ensuite tué deux autres personnes à un autre endroit de la petite ville, située à environ 150km au nord de Los Angeles.

"A 17h54, le véhicule (du suspect) a été localisé devant un commerce. Le suspect a aperçu le policier qui rentrait dans le commerce et a retourné son arme contre lui", une arme de poing de gros calibre, a poursuivi Mark King, précisant que les policiers étaient en train d'interroger plus d'une trentaine de témoins du drame.

Aucune identité n'a été précisée.

L'entreprise de transport routier où la scène de crime s'est déroulée.

Il s'agit de 253e tuerie de masse par arme à feu recensée aux Etats-Unis, selon les statistiques.

Les Américains ne représentent que 4% de la population mondiale mais détiendraient à eux seuls 40% des armes à feu en circulation.

Un enfant de huit ans meurt happé par un train

$
0
0

Un enfant de huit ans a été happé mortellement par un train de passagers, mercredi, dans la communauté autochtone de Wemotaci, en Mauricie.

La collision s'est produite, un peu avant 16h, sur le pont qui enjambe la rivière Saint-Maurice.

Le train était en direction de Senneterre, a indiqué le porte-parole de la Sûreté du Québec, Claude Denis.

Les policiers ignorent encore les circonstances entourant la collision.

Le décès de l'enfant a été constaté sur place.

Deux enquêteurs et un reconstitutionniste en scène de collision de la SQ ont été dépêchés sur les lieux.

La communauté atikamekw de Wemotaci est située au nord-ouest de La Tuque.

Les nouveautés de la semaine sur Netflix Canada

$
0
0

Pas envie de sortir ce soir? Netflix Canada a de quoi vous faire passer un agréable moment dans le confort de votre maison!

Au menu cette semaine (entre autres) : la deuxième saison d'American Vandal, la cinquième saison de BoJack Horseman, et la neuvième saison d'Archer.

Découvrez les nouveautés de Netflix Canada pour la semaine du 10 septembre 2018 dans la galerie ci-dessous :

Rona voulait acheter Lowe's Canada, selon Robert Dutton

$
0
0
L'ex-président et directeur général de Rona Robert Dutton, avril 2010

Et si, au lieu d'être avalé par le géant américain Lowe's, le fleuron québécois Rona s'était plutôt porté acquéreur de la division canadienne de son rival? Ce scénario aurait bel et bien été envisagé lors d'une rencontre entre les grands patrons des deux entreprises dans un restaurant du Vieux-Montréal en 2011.

L'ex-président et directeur général de Rona raconte cet événement dans son autobiographie intitulée «Mise à niveau», publiée jeudi. Robert Dutton revient sur les événements qui ont mené à son congédiement, puis au rachat du quincaillier par l'américaine Lowe's. Selon sa version des faits, c'est Rona qui a fait la première offre pour acquérir les actifs de son concurrent au Canada.

D'après son récit des événements, Robert Dutton a rencontré la haute direction de Lowe's dans un restaurant du Vieux-Montréal le 27 juillet 2011. Au cours de cette réunion, les dirigeants de Lowe's lui confient les difficultés rencontrées dans leur tentative de percer le marché canadien. Robert Dutton leur aurait alors proposé que Rona rachète leur division canadienne pour permettre au géant américain une sortie honorable du marché.

Nous pourrions nous porter acquéreurs de leurs magasins canadiens avant qu'ils n'engloutissent encore des sommes colossales dans un développement qui est plus lent, plus coûteux et plus difficile qu'ils ne l'avaient prévu.Robert Dutton, dans son autobiographie

«Nous sommes ouverts à un scénario qui leur permette de consolider une présence sur le marché canadien par l'entremise d'une participation importante, mais sans contrôle, au capital-actions de Rona», ajoute-t-il dans le bouquin.

Virage à 180 degrés

Une deuxième rencontre est donc inscrite au calendrier le 12 août 2011 pour poursuivre la discussion. Cette fois, la direction de Lowe's change complètement d'attitude. Si elle était initialement ouverte à la proposition, ce n'est plus le cas.

Le vice-président principal aux activités internationales de Lowe's, Doug Robinson, prend la parole en premier. «Son discours a fait un virage à 180 degrés, écrit M. Dutton. Il nous annonce tout de go que Lowe's veut acquérir Rona.»

Les dirigeants de Lowe's semblent même pressés de procéder à la transaction.

Doug Robinson aurait fait miroiter d'«énormes avantages» aux membres de la direction pour que ceux-ci favorisent la transaction. Au départ, Lowe's n'était intéressée que par les quincailleries de grande surface et aurait proposé de rétrocéder les magasins de petite taille à Rona. Un scénario irréaliste, de l'avis de Robert Dutton.

M. Dutton rapporte qu'il revient à la charge avec son offre. Il propose de racheter «tous les Lowe's rentables au Canada» en plus d'offrir une participation minoritaire dans Rona. La rencontre se termine donc mal et Robert Dutton quitte avec le sentiment que Lowe's va tenter sa chance de mettre la main sur Rona avec l'appui d'importants actionnaires.

Une stratégie de blocage qui s'effondre

Pour contrer une éventuelle offre d'achat hostile de Lowe's, Robert Dutton entreprend de rassembler une minorité de blocage. Cela consiste à obtenir l'appui d'actionnaires détenant 34 pour cent des parts de l'entreprise pour bloquer toute tentative de prise de contrôle.

Avec l'appui de la Caisse de dépôt et placement du Québec, d'Investissement Québec, du Fonds de solidarité de la FTQ et des marchands affiliés et franchisés, le PDG consolide sa minorité de blocage. C'est ce qui permettra d'empêcher une première tentative d'achat de Lowe's en 2012.

Les Américains reviendront cependant à la charge en 2016. À ce moment, tous les obstacles qui avaient empêché la transaction de se conclure en 2012 ont disparu. Robert Dutton a été congédié, le conseil d'administration est désormais contrôlé par une majorité d'Ontariens et la minorité de blocage s'est écroulée parce qu'Investissement Québec a revendu son bloc d'actions représentant neuf pour cent de Rona. Une décision que ne s'explique pas Robert Dutton.

Robert Dutton dans une assemblée générale annuelle, mai 2012

«Il apparaît invraisemblable que son démantèlement en 2015 soit le résultat fortuit d'une "décision de placement", effectuée sur une base purement financière», déplore-t-il en laissant sous-entendre que le gouvernement du Québec et la Caisse de dépôt et placement étaient au courant de cette décision et de son impact sur l'avenir du fleuron québécois.

«On n'est pas dans un scénario du "oups! Je viens de démanteler une minorité de blocage, je n'ai pas fait exprès!"», ironise l'ex-PDG qui aura dirigé Rona durant 20 ans.

S'il reconnaît que ce n'est pas nécessairement le mandat d'Investissement Québec de conserver une participation aussi importante dans une entreprise inscrite en bourse, M. Dutton croit que le gouvernement aurait pu faire les démarches pour trouver des investisseurs intéressés par la relance de Rona.

Robert Dutton garde l'impression que ni le conseil d'administration (contrôlé par des Ontariens), ni la Caisse de dépôt, ni Investissement Québec, ni le gouvernement n'étaient intéressés à poursuivre la relance de RONA. «Cette volonté a fait défaut», conclut-il.

Une flèche au PQ

Dans son récit des événements, Robert Dutton revient sur la saga entourant le défunt ministre libéral Jacques Daoust qui lui avait affirmé «je ne veux plus entendre parler de Rona», alors même qu'il était président d'Investissement Québec.

Il règle aussi certains comptes avec le président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Michael Sabia, qui serait le véritable responsable de son congédiement.

Toutefois, on apprend aussi que le Parti québécois aurait indirectement joué un rôle dans l'éventuelle vente de Rona en restant impassible face à la prise de contrôle du conseil d'administration par une majorité d'Ontariens.

Au chapitre 21 du livre publié aux Éditions Origo, M. Dutton explique que la Caisse de dépôt et un important investisseur, Invesco, ont conclu une entente pour apporter des changements au conseil d'administration de Rona.

Ces modifications ont fait en sorte d'ajouter deux sièges pour passer de 12 à 14 administrateurs et de faire entrer huit nouveaux administrateurs. Il ne restait donc plus que six anciens, qui se retrouvaient minoritaires.

«Le contrôle du conseil passe clairement aux mains des Ontariens avec une majorité d'anglophones et tout ça pendant (que) le gouvernement du Québec est entre les mains du Parti québécois. Où étaient Madame (Pauline) Marois et Monsieur (Nicolas) Marceau, alors ministre des Finances? Ont-ils approuvé ces changements», s'interroge l'homme d'affaires.

Droit de la famille: son état lamentable force l'action

$
0
0
40% des couples vivent en union libre et plus de 63% des enfants naissent hors mariage au Québec. Or, l’absence de cadre juridique en matière d’union de fait engendre des situations d’inégalité entre les enfants issus de parents mariés et ceux issus de parents unis de fait.

En 2013, le Comité consultatif sur le droit de la famille, mis sur pied par le gouvernement, avait souligné l'état lamentable du droit de la famille et l'urgence d'agir.

Le dossier n'ayant pas avancé dans les cinq années suivantes, la Chambre des notaires a institué, en avril dernier, la Commission citoyenne sur le droit de la famille, afin de donner la parole à plus de 200 citoyens et organismes qui accompagnent les familles du Québec.

Le rapport de la Commission, publié le 11 septembre dernier, ne fait que renforcer ce que nous savions depuis plusieurs années. Le droit de la famille au Québec ne correspond plus aux réalités familiales d'aujourd'hui.

Exemples de vides juridiques

  • 40% des couples vivent en union libre et plus de 63% des enfants naissent hors mariage au Québec. Or, l'absence de cadre juridique en matière d'union de fait engendre des situations d'inégalité entre les enfants issus de parents mariés et ceux issus de parents unis de fait.

  • 415 000 familles québécoises regroupant environ 650 000 enfants sont éclatées. Or, les services d'accompagnement pour les pères et mères demeurent insuffisants et les dynamiques d'aliénation continuent à alimenter les conflits familiaux.

  • 40 577 victimes de crimes, commis par un conjoint ou un ex-conjoint, ont été rapportées en 2016. Malgré cela les violences conjugale et familiale ne sont toujours pas prises en considération dans l'évaluation de l'intérêt supérieur de l'enfant, lors de l'attribution de la garde partagée.

  • 17% des familles québécoises sont immigrantes. Leurs réalités demeurent incomprises des acteurs du système de justice familial.

  • Près de 10% des Québécois de plus de 15 ans ont une incapacité légère à très grave. Pourtant, la contribution de l'État pour les parents d'enfants handicapés ne couvre pas toujours le lourd fardeau financier de ces derniers.

  • Le phénomène des mères porteuses et de la pluriparentalité interpelle de plus en plus notre société. Pourtant, le droit québécois ne reconnaît toujours pas les ententes faites avec celles-ci.

Ce ne sont ici que quelques exemples de réalités d'une grande partie de la population et de vides juridiques provoqués par la multiplication des modèles familiaux dans les dernières années.

Les diverses recommandations proposées par les personnes et organismes rencontrés durant les activités de la Commission citoyenne sur le droit de la famille sont appuyées par des experts de tous les milieux, notamment de celui du notariat.

C'est pourquoi la Chambre des notaires et plusieurs intervenants présents lors des journées de consultation de la commission implorent aujourd'hui le parti politique qui prendra le pouvoir le 1er octobre prochain de mettre en place une réforme majeure du droit de la famille au Québec.

Il est impératif d'arrimer le droit québécois aux nouvelles réalités familiales d'aujourd'hui. Le gouvernement doit agir.

Les signataires:
Karine Darcy, DG de A.C.A.F.Q. Aide, Conseils et Assistance aux Familles Québécoises
Sonia Tremblay, DG de l'Association des familles monoparentales et recomposées Maria-Chapdelaine
Caroline Paradis, présidente de Carrefour aliénation parentale
Mona Greenbaum, DG de la Coalition des familles LGBT
Sylvie Lévesque, DG de la Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec
Martine Laprade, DG d'Inform'elle
Marc Patenaude, président du Conseil administration pour les Papas en action pour l'équité
Abdelaziz Laaroussi, trésorier de Rencontre interculturelle des familles de l'Estrie
Marie-Ève Bouthillier, LL.B, Notaire
Louis Simard, notaire
Niousha Riahi, avocate
Konaté Sabine, étudiante en droit
Huguette Drouin, citoyenne

À LIRE AUSSI:

» ALENA: la ligne rouge de Justin Trudeau doit inclure la gestion de l'offre
» Comment préserver l'identité culturelle?
» La santé mentale doit devenir un enjeu électoral central

À VOIR AUSSI:

Débat électoral: dernière chance pour Lisée et le PQ

$
0
0
À voir les derniers sondages, Jean-François Lisée semble jouer les dernières cartes de son avenir politique.

L'avantage semble être dans le camp de la Coalition avenir Québec pour le 1er octobre, mais comment le vent peut-il changer de bord en faveur du Parti québécois? À l'échelle provinciale, un revirement de situation drastique ne survient pas lors de porte-à-porte, de bouche à oreille ou en navigant les BBQ de la province.

Un rattrapage inattendu ne peut survenir lorsque le Québec au grand complet a les yeux rivés sur une seule et unique chose: le débat des chefs des quatre principaux partis politiques. C'est le moment idéal d'aller chercher les appuis de plusieurs groupes de la population.

À voir les derniers sondages, Jean-François Lisée semble jouer les dernières cartes de son avenir politique. Chef du PQ depuis 2016, il ne donne pas des ailes à son parti, qui tarde à attirer les appuis en vue de former le prochain gouvernement. Un des derniers sondages suit la tendance qu'il y avait en amont de la campagne.

Le PQ, qui a perdu gros en 2014, ne semble pas vouloir reprendre du poil de la bête. Il plafonne dans les intentions de vote. Le sondage Léger du 11 septembre indique que le parti de Lisée est à 21% dans les intentions de vote. La CAQ et le PLQ se retrouvent, pour leur part, en avance. Les trois dernières semaines de la campagne électorale sont primordiales pour le Parti québécois. Tout n'est pas perdu, bien qu'il y ait des gains importants à faire.

Cette semaine s'annonce chargée pour tous les partis politiques, mais plus spécifiquement pour le PQ qui ne veut surtout pas être la deuxième opposition officielle à l'Assemblée nationale. Comment est-ce que le parti doit préparer son chef pour le débat? Une journée de préparation est-elle suffisante pour le péquiste qui souhaite remplacer Couillard à la tête de la province?

Aucune hésitation ou fausse route n'est tolérable à ce point-ci de la campagne. Une mauvaise prestation dans le débat scellerait définitivement le sort du PQ en vue du vote du 1er octobre prochain.

L'élu actuel de Rosemont, Jean-François Lisée, serait aussi en difficulté dans son propre comté, selon Québec 125, un modèle statistique de projection électorale. La prévision du 10 septembre lui donne un point en avance face au candidat de Québec solidaire, Vincent Marissal, dans ce qui semble être une course à deux.

Y aura-t-il un gagnant au débat?

Bien plus qu'auparavant, les débats semblent être des moments où personne ne ressort gagnant. Ils peuvent être révélateurs ou bien n'avoir aucune incidence sur les élections.

Et pour cette fameuse joute, il faut s'y préparer. Tout porte à croire que les différents chefs pratiqueront avec les équipes de campagnes bien avant la soirée fatidique. Ils tenteront d'être fin prêts en simulant les échanges. Après tous, les chefs ne connaissent pas les questions d'avance.

Des attaques inattendues peuvent, sans le moindre doute, déstabiliser une personne. Des partis peuvent garder quelques faits controversés en suspens pour les dévoiler aux téléspectateurs. Et qui sait, peut-être bien qu'un chef présentera une nouvelle proposition lors du débat?

Habitués, Legault et Couillard ont déjà participé à un débat des chefs par le passé. Couillard l'avait fait en 2014, tandis que Legault l'avait fait en 2012 et en 2014. Ils seront alors peut-être moins nerveux que Manon Massé et Jean-François Lisée, qui en sont à leur premier débat national.

En parlant de préparation, Legault sera prêt, lui qui a été le premier candidat à dévoiler son cadre financier. Ses chiffres et ses données sont sur la table: un réel plan se fait sentir. Aller en débat avec un cadre financier en main ne peut qu'aider la chose.

D'autre part, l'hypothétique futur gouvernement caquiste souhaite faire des économies majeures et remettre de l'argent dans les poches des contribuables, comme il aime tant le rappeler. Aspect qui a été critiqué par les autres formations, les économies à faire, concernant une nouvelle entente quant à la rémunération des médecins, n'ont pas été spécifiées. Il a toutefois indiqué vouloir suspendre temporairement le versement des hausses de salaire attribuées aux médecins spécialistes, dans le but de renégocier le tout.

Un premier débat en anglais

Un aspect à ne pas prendre à la légère ces élections-ci, les anglophones auront leurs mots à dire puisqu'il y aura un débat des chefs en anglais. Ce fameux débat se déroulera le 17 septembre sur les ondes de CBC.

Jean-François Lisée y participera et ça sera une occasion en or d'aller chercher quelques appuis de la communauté anglophone. Les anglophones qui se sont toujours montrés très réfractaires au projet souverainiste ainsi qu'au PQ. Possédant une belle maitrise de l'anglais, Lisée pourra sans nul doute se distinguer de son adversaire caquiste.

Signe que la communauté anglophone a un certain poids dans la balance politique, ce débat provincial dans la langue de Shakespeare, sera le premier à la télévision. C'est du jamais vu puisque le dernier débat des chefs en anglais dans la province avait eu lieu en 1985 à la radio.

Bon débat à tous les mordus de politique. Celui-ci risque d'être décisif pour tous les partis.

À LIRE AUSSI:

» Comment préserver l'identité culturelle?
» La santé mentale doit devenir un enjeu électoral central
» Expertise cisgenre et témoignage transgenre: aller au-delà des clichés

Du logement social pour lutter contre l’itinérance

$
0
0
Au-delà de la prévention, le logement social constitue une solution durable pour les personnes ayant vécu l’itinérance.

Pour lutter contre l'itinérance, l'accès à un logement stable, sécuritaire et salubre constitue un élément central. Dans sa diversité de formules (HLM, Coopératives d'habitation, OBNL-Habitation), le logement social joue donc un rôle essentiel tant pour prévenir l'itinérance que pour la réduire.

C'est pourquoi, le 13 septembre prochain, le Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM) participera à la grande marche De Villes en villages pour le droit au logement lors de son passage à Montréal. Le RAPSIM joindra sa voix au Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) pour réclamer des investissements majeurs dans le logement social au Québec.

À Montréal, ce sont plus de 2000 unités de logements sociaux qui ont été développées pour répondre aux besoins des personnes itinérantes.

Au-delà de la prévention, le logement social constitue une solution durable pour les personnes ayant vécu l'itinérance. À Montréal, ce sont plus de 2000 unités de logements sociaux qui ont été développées pour répondre aux besoins des personnes itinérantes.

Ces projets sont variés: certains offrent du logement transitoire, d'autres du logement permanent. Certains visent une population mixte, d'autres un public spécifique (femmes, jeunes ou personnes ayant des besoins spécifiques en santé mentale ou toxicomanie par exemple). Toutes ces formules sont pertinentes et répondent à des besoins. Toutes permettent à des personnes de sortir de l'itinérance de façon durable.

Bien plus qu'un toit

Ces logements offrent bien plus qu'un toit aux personnes qui y vivent. Ils constituent de véritables milieux de vie. Pour des personnes ayant connu la rue, ces logements sont un point de départ et un élément central pour se reconstruire et sortir de l'isolement. Grâce au soutien communautaire qui y est offert, les personnes peuvent entamer des démarches pour avoir accès à l'aide sociale, à des programmes d'insertion ou encore aux services de santé de base.

Le soutien communautaire est une pratique développée par les groupes en logement social qui prend des formes diverses allant de l'accompagnement individuel dans les démarches à l'animation du milieu de vie en passant par la résolution de conflit et la défense collective des droits.

L'organisme Dans la rue est propriétaire de 17 studios dans le quartier Hochelaga pour des jeunes ayant vécu l'itinérance ou étant à très fort risque de l'être. Pour les locataires de ces appartements, le soutien communautaire signifie la présence d'intervenant.e.s dans la bâtisse plusieurs jours par semaine pour les soutenir dans leurs démarches, développer avec eux un plan d'intervention les amenant peu à peu vers l'autonomie.

C'est aussi l'organisation de soupers communautaires une fois par mois et l'entretien d'un jardin collectif. Au Réseau Habitation Femmes, qui propose des studios pour femmes seules, le soutien communautaire permet d'accompagner les locataires dans la réalisation d'un journal, l'organisation d'activités collectives, mais aussi de soutenir leur implication dans les décisions entourant le vivre-ensemble.

Cette forme d'intervention à la fois individuelle et collective est essentielle pour favoriser la stabilité résidentielle de personnes ayant connu l'itinérance.

Cette forme d'intervention à la fois individuelle et collective est donc essentielle pour favoriser la stabilité résidentielle de personnes ayant connu l'itinérance. Elle leur permet de reconstruire des liens de confiance, un sentiment d'appartenance et une estime de soi au-delà de répondre à leurs besoins de base.

Au Québec, c'est 30 millions $ qui sont réclamés par les regroupements en logement social pour pouvoir répondre aux besoins non-comblés.

Pourtant, cette pratique est sous-financée depuis plusieurs années. À Montréal, les besoins de financement sont évalués à 7 millions $ supplémentaires. Au Québec, c'est 30 millions $ qui sont réclamés par les regroupements en logement social pour pouvoir répondre aux besoins non-comblés. En l'absence de ces financements, ce sont les personnes les plus démunies qui en paient le prix.

Autre aspect important du logement social: une partie des unités bénéficie au Québec du Programme de supplément au loyer qui permet de plafonner les loyers à 25% des revenus des locataires qui en bénéficient. Dans les projets pour personnes itinérantes, ce sont presque 100% des unités de logement qui sont ainsi subventionnées. Ce modèle doit être non seulement préservé, mais également développé, afin de permettre à davantage de personnes de sortir de l'itinérance de façon durable et prévenir que d'autres s'y retrouvent.

Pour toutes ces raisons, le RAPSIM marchera le 13 septembre prochain pour demander des investissements majeurs en logement social, auprès des gouvernements du Québec et d'Ottawa. Alors que ce dernier annonçait des investissements majeurs en logement dans le cadre de sa stratégie nationale en logement en novembre 2017, il est essentiel qu'une partie importante des fonds permette le développement et la consolidation du parc de logement sociaux destinés aux personnes à très faible revenu.

Le prochain gouvernement du Québec devra quant à lui s'engager à développer davantage de logements sociaux pour répondre aux besoins urgents en la matière, en augmentant le nombre d'unités financées et en bonifiant les programmes et budgets qui y sont associés. Québec devra également assurer un financement adéquat du soutien communautaire dans les logements sociaux qui le nécessitent, dont ceux destinés aux personnes ayant vécu l'itinérance.

À LIRE AUSSI:

» Comment préserver l'identité culturelle?
» La santé mentale doit devenir un enjeu électoral central
» Pénurie de professeurs, dites-vous?

À VOIR AUSSI:


«Clash», la nouvelle série incontournable de VRAK

$
0
0

De beaux ados aux têtes fortes, une histoire d'amitié, un fond d'enquête policière, beaucoup de mystère, des intrigues amoureuses, des retours en arrière faisant peu à peu la lumière sur les secrets les mieux gardés, des parents imparfaits, du suspense, de la musique actuelle (Hubert Lenoir, notamment) et des personnages aux prises avec des blessures physiques, mais aussi intérieures : Clash possède tous les éléments pour devenir la nouvelle série coup de cœur de VRAK.

Des premiers épisodes qui accrochent

Je ne suis ni une adolescente, ni même une jeune adulte, et j'ai pourtant dévoré les quatre premiers épisodes de Clash dévoilés en visionnement de presse mercredi matin. D'abord, parce que les cinq jeunes acteurs principaux (Alexandre Nachi, Alex Godbout, Félix-Antoine Cantin, Rose-Marie Perreault, Ludivine Reding et Marie-Evelyne Lessard) offrent tous un jeu empreint de justesse. Mais aussi parce que l'auteure Martine D'Anjou (Ô, Tactik, Ramdam) a su doser parfaitement suspense, moments dramatiques, histoires d'amour et mystère. Et parce que Clash ne ressemble à aucune autre série proposée jusqu'ici sur les ondes de VRAK.

«Il s'agit d'une série sur la résilience, a expliqué Fabienne Larouche qui, en compagnie de Michel Trudeau, forme le duo de producteurs de l'émission. Le bonheur au fond, c'est que la vie soit plus belle que plus moche. Clash est une belle série portée par de beaux sentiments. C'est un univers à la Friends, une série qui parle d'entraide et d'amitié.»

Courage, instinct de survie, guérison de blessures physiques et émotionnelles nouvelles et passées, intensité des relations et chutes douloureuses : les personnages de Clash subiront, tout au long de ces 48 épisodes (représentant plusieurs mois dans le déroulement de l'intrigue) les contrecoups des drames les ayant menés à plonger dans ces nouvelles vies.

Ce n'est pas un hasard si l'intrigue principale de Clash se déroule dans un centre de réhabilitation: l'auteure ayant subi un accident assez sévère l'an dernier s'étant elle-même retrouvée en fauteuil roulant pendant un moment. «Cela m'a donné du matériel pour écrire», a lancé celle qui dit avoir couché sur papier une histoire où «tout arrive en même temps» : la transition vers l'âge adulte, les défis reliés à l'école, les complications des premières amours et les terribles accidents.

Le premier épisode de Clash débute ainsi quatre mois après les accidents dont ont été victimes les principaux personnages. Celui de Robin (Alexandre Nachi), Christophe (Alex Godbout) et de sa blonde Jasmine (Ludivine Reding), qui a cloué les deux garçons sur des fauteuils roulants, mais a laissé la jeune femme indemne. L'agression de David dans une ruelle dont les suites lui ont causé un AVC et l'ont laissé aphasique. Et l'accident d'Arielle (Rose-Marie Perreault), une mannequin de renommée internationale brûlée pendant une session photo. «Des personnages qui seront amenés à se rencontrer au fil de la saison et à vivre des relations qui vont s'intensifier»; tout cela sur fond d'univers médical et d'enquête policière.

Car on se rend rapidement compte que l'accident impliquant Robin, Christophe et Jasmine comporte de nombreux flous et que la véritable histoire est truffée de secrets (qui seront peu à peu dévoilés sous forme de retours en arrière). D'où cette enquête, menée par le policier interprété par Sébastien Huberdeau, ajoutant piquant et mystère à chacun des épisodes visionnés.

ATTENTION SPOILERS

Comme tout bon premier épisode, celui-ci se charge de présenter les personnages, d'expliquer (en partie) ce qui leur est arrivé et de dévoiler leurs séquelles : Christophe et Robin qui ne pourront plus jouer au soccer pendant un long moment et dont la relation s'est envenimée depuis l'accident, Jasmine qui semble beaucoup en vouloir à son copain Christophe, et les accusations au criminel qui seront possiblement portées envers Robin. On rencontre aussi la mannequin Arielle et son agente (Lucie Laurier), la travailleuse sociale interprétée par Chantal Fontaine et la physiothérapeute jouée par Marie-Evelyne Lessard. Déjà, le mystère sur ce qui s'est réellement passé reste entier.

Lors du deuxième épisode, Christophe et Robin décident, contre toutes attentes, d'aller vivre ensemble. Les adultes font aussi leur entrée et tentent de comprendre ce qui s'est passé ce soir-là. On apprend aussi qu'Arielle, après être restée sept mois à l'hôpital pour ses brûlures au cou, tente de reprendre le travail. Le personnage joué par Laurence Latreille - la blonde de David - se charge de raconter l'accident à son chum, qui n'en garde que très peu de souvenirs, alors que le père de Robin (Martin-David Peters) tente de faire parler son fils, de lui dénicher un avocat et de composer avec son horrible ex (Évelyne De La Chenelière). Le méchant de l'histoire va aussi se pointer.

Le troisième épisode débute sur une dispute entre Jasmine et Christophe, puis une infection à sa blessure menant Robin à se questionner sur son désir de vivre. Alors que le policier poursuit son enquête, on en apprend un peu plus sur l'histoire de l'accident du trio, impliquant des coups de feu et la voiture d'un criminel lui-même grièvement blessé (Guillaume Cyr). Alors que Robin rencontre son avocat, la mère de celui-ci reçoit la visite de Jasmine, qui lui avoue que c'est Christophe qui a pesé sur l'accélérateur lors de l'accident. Quant à Arielle, un petit feu de grille-pain tout simple lui fait revivre l'angoisse de son accident.

Le quatrième épisode se fait un peu plus intérieur alors que Robin entame un suivi psychologique avec sa travailleuse sociale et qu'Arielle se confie sur ses peurs découlant de son accident et de ses brûlures. Sont aussi abordés les thèmes de la responsabilité (de Jasmine envers Christophe et Robin) et du déni (de Christophe, que son père (Réal Bossé) poussera à prendre une importante décision).

FIN DES SPOILERS

Des rôles calqués sur la réalité

«Clash, c'est beaucoup d'acteurs et beaucoup d'intrigues, explique la comédienne Marie-Evelyne Lessard, qui tient le rôle de la physiothérapeute (et qui confie que son personnage vivra une petite intrigue amoureuse au cours de la saison). Mon rôle est celui de ce personnage qui est toujours présent et qui est toujours en soutien. Si j'avais mon background de massothérapeute pour m'aider à jouer ce rôle et que je connaissais déjà la relation thérapeute-client, j'ai aussi eu l'aide de vrais physiothérapeutes qui m'ont aidée à rendre plus crédibles certaines manœuvres notamment.»

«J'ai rencontré quelqu'un qui est en fauteuil roulant avant le tournage, révèle Alexandre Nachi, qui avoue s'être tout de suite attaché à son personnage de Robin. Je suis allé le voir trois ou quatre fois à son centre. Pour moi, le vrai défi était de faire quelque chose que lui trouverait crédible. Parce que tu ne veux pas que cela devienne une caricature. Ces gens-là ont une force incroyable et doivent travailler comme des fous pour s'en remettre même si, finalement, c'est le corps qui décide.»

«Je trouve ça cool qu'une émission comme celle-ci montre l'envers du décor et se déroule dans un univers composé de jeunes qui avaient tout pour eux, poursuit-il. Cela montre que peu importe la douleur et peu importe le degré, on en vit tous. Alors cela serait bien qu'on se retrouve, qu'on se reconnaisse et qu'on se comprenne là-dedans. C'est toujours cela le gros défi, la recherche de la vérité.»

Même son de cloche chez Rose-Marie Perreault (Arielle), qui a elle-même déjà fait un peu de mannequinat. «Lorsque la série commence, Arielle n'a pas travaillé depuis un moment, dit-elle. Elle se couvre des pieds à la tête. Donc, contrairement aux autres, ses blessures physiques ne paraissent pas à première vue. Elle a beaucoup plus un travail de réadaptation psychologique à faire. Sa perception d'elle-même a changé énormément et sa relation avec son copain aussi mannequin – dans leur intimité, dans son rapport avec son corps – va aussi beaucoup changer.

Je me suis beaucoup documenté pour ce rôle, j'ai rencontré des grands brûlés. Mais, au fond, ce qu'il y avait à jouer était beaucoup plus axé sur la réadaptation psychologique du personnage. Ce sont des blessures intérieures qui changent ces gens à jamais et qui leur demandent un grand travail d'acceptation et de résilience.

Des séries pour les jeunes avec des personnages comme celui d'Arielle qui va véhiculer cette idée qu'il n'y a pas qu'un seul type de corps ni un modèle parfait, il en faut, ajoute la comédienne. Car même si on et témoin d'un mouvement lancé pour promouvoir la diversité, ce n'est pas vrai que tout est beau et que tout est réglé, au contraire. Si Arielle - qui va tranquillement oser enlever des couches de vêtements et montrer ses brûlures sans en avoir honte - peut être une sorte d'emblème de cela, je vais être très contente.»

Clash sera présenté du lundi au jeudi à 19h30, dès le 5 novembre, sur les ondes de VRAK, et en primeur à Super Écran les samedis à 19h30, dès le 15 septembre (quatre épisodes seront présentés en rafale chaque semaine).

À voir également :

L'école secondaire des Sources ferme ses portes aujourd'hui à la suite de menaces

$
0
0

Un adolescent de 13 ans qui fréquente l'école secondaire des Sources à Dollard-des-Ormeaux, dans l'ouest de l'île de Montréal, a été arrêté par la police pour avoir transmis sur les réseaux sociaux des menaces contre l'institution dont la nature n'a pas encore été précisée.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ajoute que la résidence que l'adolescent habite a fait l'objet d'une perquisition. La police n'y a trouvé ni arme à feu, ni substances explosives.

Une accusation criminelle d'avoir proféré des menaces a été déposée contre le garçon dont le dossier a été remis à la Chambre de la jeunesse. Sa comparution au tribunal aura lieu à une date qui n'a pas encore été déterminée.

Après la transmission des menaces, mercredi, la direction de l'école faisant partie de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys a décidé de fermer les locaux situés sur la rue Lake pour toute la journée de jeudi. En début de journée, sur son site web, la direction se contentait de mentionner que la décision avait été prise en raison de circonstances exceptionnelles.

Des agents du SPVM sont allés à l'école des Sources mercredi après-midi après la diffusion des menaces afin d'entamer leur enquête.

L'agent Benoît Boisselle, du SPVM, signalait jeudi matin qu'il n'y avait pas eu de nouvelles menaces contre l'école, mais que l'enquête policière demeurait en cours.

L'établissement doit rouvrir ses portes vendredi.

La France reconnaît avoir instauré un «système» recourant à la torture dans la guerre d'Algérie

$
0
0
Le président français Emmanuel Macron

Le président Emmanuel Macron va reconnaître jeudi que la France avait mis en place pendant la guerre d'Algérie (1954-1962) un "système" entraînant des actes de "torture", ayant notamment provoqué la mort de l'opposant communiste Maurice Audin, a annoncé l'Elysée.

Le chef de l'État français remettra une déclaration en ce sens à la veuve de Maurice Audin et annoncera "l'ouverture des archives sur le sujets des disparus civils et militaires, français et algériens", alors que la guerre d'Algérie est un des pans les plus douloureux de l'histoire récente de la France.

Le chef de l'Etat doit se rendre jeudi au domicile de la veuve de Maurice Audin, a déclaré le mathématicien Cédric Villani, député de la majorité et militant actif sur le dossier, en saluant sur la radio France Inter un "moment historique".

"Il va reconnaître que la vérité est que Maurice Audin faisait partie de tous ceux qui ont été victimes d'un système", a ajouté M. Villani, proche de la famille de Maurice Audin arrêté le 11 juin 1957 pendant la bataille d'Alger, alors que l'Algérie était française.

La guerre ayant conduit à son indépendance et ses conséquences sont un pan très sensible de l'histoire de France, autour duquel les autorités françaises multiplient les initiatives.

L'histoire de Maurice Audin

Arrêté chez lui à Alger le 11 juin 1957 par des parachutistes, Maurice Audin, 25 ans, mathématicien et assistant à l'Université d'Alger, est soupçonné d'héberger des membres de la cellule armée du Parti communiste algérien. Il est torturé à plusieurs reprises dans une villa d'El Biar, un quartier d'Alger.

Dix jours plus tard, Josette Audin apprend officiellement que son mari s'est évadé lors d'un transfert. Cela restera la version officielle jusqu'à ce que l'ancien président François Hollande affirme en 2014 que "M. Audin ne s'(était) pas évadé" mais était "mort durant sa détention".

La une du France Nouvelle lors de la publication d'un dossier spécial sur la mort de Maurice Audin, le 2 décembre 1959.

Dans le livre "La vérité sur la mort de Maurice Audin", paru en janvier 2014 le journaliste Jean-Charles Deniau concluait que Maurice Audin avait été tué par un sous-officier français sur ordre du général Jacques Massu, patron de la 10e division parachutiste (DP) pendant la bataille d'Alger. Un ordre répercuté par Paul Aussaresses, un autre général, qui avait revendiqué plus tard l'usage de la torture en Algérie.

Cédric Villani a tracé jeudi un parallèle entre la décision d'Emmanuel Macron et la reconnaissance du rôle de la France dans la Shoah par Jacques Chirac en 1995. Il a défendu "un moment non pas d'accusation, mais un moment de vérité, un moment où on regarde l'Histoire en face, et où on prend bien garde à ne pas jeter le blâme sur tout le monde sans distinction, mais où on invite tout le monde à parler et panser les plaies".

Contactée par l'AFP, la veuve de Maurice Audin, Josette Audin, n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat.

Josette Audin et son avocat Jules Borker, 3 décembre 1957

Plusieurs actions

Les autorités françaises multiplient actuellement les décisions sur la guerre d'Algérie et ses conséquences, alors que la France et l'Algérie entretiennent une relation dense mais compliquée du fait de leurs liens historiques et migratoires.

En février, le Conseil constitutionnel avait ouvert un droit à pension aux victimes civiles de la guerre d'Algérie.

En mai, le gouvernement a décidé d'accorder la carte d'ancien combattant aux militaires français qui étaient restés stationnés en Algérie après l'armistice de 1962 pour garder des installations militaires.

Et le gouvernement pourrait annoncer le 25 septembre des mesures en faveur des harkis, ces anciens combattants algériens s'étant battus pour la France.

Un groupe de travail sur les harkis initié par le président Macron a préconisé en juillet de créer un "fonds de réparation et de solidarité" doté de 40 millions d'euros pour ces anciens supplétifs algériens et leurs enfants, loin des attentes des associations.

Voir aussi:

Une manifestation attendue devant les bureaux de la STM

$
0
0

Le Syndicat des employés d'entretien de la Société de transport de Montréal (STM) convie ses plus de 2400 membres à aller manifester devant les bureaux de l'employeur jeudi après-midi, au centre-ville de Montréal, pour protester contre le contenu des demandes qui auraient été déposées à la table de négociation.

Le syndicat affirme que la direction réclame plusieurs reculs dans les acquis des employés.

Il veut aussi dénoncer que la STM ait affirmé que les employés d'entretien étaient responsables de perturbations de la rentrée sur les routes. La direction a récemment fait savoir qu'en comparaison aux années précédentes, elle a dû couper plus de 1900 heures de service d'autobus pour les trois premiers jours suivant le congé de la fête du Travail, comparativement à 174 heures en 2017 et à 151 heures en 2016 pour la même période.

Le 18 août dernier, le Tribunal administratif du travail a infligé un revers aux employés d'entretien de la STM qui devaient entamer ce jour-là leur grève des heures supplémentaires. Le Tribunal a jugé insuffisants les services essentiels que le syndicat prévoyait assurer.

La semaine dernière, la ministre du Travail, Dominique Vien, a confié au médiateur Mathieu Lebrun le mandat de s'impliquer dans le processus de négociation du renouvellement de la convention collective des employés d'entretien.

Les bureaux de la STM, devant lesquels aura lieu la manifestation à compter de 15h00, sont situés sur la rue de la Gauchetière Ouest, près de la rue Mansfield.

Les campus sans fumée sont de plus en plus nombreux au pays

$
0
0

Le nombre d'universités et de collèges sans fumée continue d'augmenter au pays.

Dans un rapport publié jeudi, la Société canadienne du cancer fait état de 65 campus où il est interdit de fumer, à l'extérieur comme à l'intérieur. De ce nombre, 44 disposent de politiques s'appliquant également à la consommation du cannabis. On en compte 43 qui disposent de politiques s'appliquant à l'usage de la pipe à eau (chicha) et 53 qui ont des politiques sur l'usage de la cigarette électronique.

Du progrès

  • L'an dernier, 30 campus étaient considérés sans fumée au Canada.
  • On en comptait que quatre en 2007.
  • L'Université Dalhousie à Halifax a été en 2003 le premier établissement à faire de son campus un endroit sans fumée.

Pour Rob Cunningham, analyste principal des politiques à la Société canadienne du cancer, cette tendance nationale est fort encourageante. Selon lui, en plus d'assurer une protection contre la fumée secondaire, les campus sans fumée offrent une motivation supplémentaire pour abandonner le tabagisme. Il souligne cependant qu'il reste encore énormément de travail à faire, soulignant que le Canada compte environ 260 universités et collèges.

La Société canadienne du cancer souligne que plusieurs établissements sont en voie d'instaurer des politiques plus strictes, en raison notamment de la légalisation imminente du cannabis, le 17 octobre. L'un des enjeux concerne les mesures à prendre envers les étudiants qui n'ont pas l'âge minimum pour consommer du cannabis.

Voir aussi:

Viewing all 48249 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>