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Le groupe identitaire La Meute insiste qu’il s’inspire de la CAQ

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Le groupe controversé La Meute, connu pour ses positions anti-Islam, aurait des atomes crochus avec la Coalition avenir Québec (CAQ). Son porte-parole Sylvain «Maikan» Brouillette insiste sur la proximité entre ses revendications et le programme de François Legault.

M. Brouillette a réagi tard mercredi aux propos du chef de la CAQ, qui affirme que La Meute est «sur le bord d'être raciste». M. Legault a aussi dit qu'il préférerait que le groupe ne l'aime pas.

«Si la Meute est sur le bord du racisme, cela veut dire que vous l'êtes aussi M. Legault», réplique M. Brouillette.

Celui-ci affirme que 8 des 10 revendications de son groupe relevant des compétences provinciales sont inspirées du programme électoral de 2014 de la CAQ. Ou encore du rapport Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables.

M. Brouillette a écorché aussi au passage le Parti québécois.

«Ce sont vos idées en grande partie que nous véhiculons M. Legault (et plus récemment les idées du PQ qui s'y rapprochent)», écrit-il dans un courriel envoyé aux médias.

Plus de détails à venir.


Fizz, un nouveau fournisseur mobile qui débarque au Québec

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Un nouveau fournisseur mobile tente de conquérir le marché québécois, a appris en exclusivité le HuffPost Québec.

Fizz, un opérateur où toutes les opérations et services seront uniquement en ligne, a été lancé publiquement mercredi. Le nouveau joueur mobile est en période bêta et cherche des testeurs. Québecor a confirmé au HuffPost Québec être derrière ce nouveau fournisseur. Le projet est piloté par Vidéotron.

Une page Facebook a déjà été créée et on a pu apercevoir la première publication mercredi. Celle-ci invite les internautes à visiter leur site web pour participer «à la création d'une communauté allumée en devenant testeur/testeuse pour un tout nouveau fournisseur mobile».

Fizz est seulement «offert aux personnes habitant le Québec et la région d'Ottawa», peut-on lire dans la foire aux questions sur le site.

Toujours selon la FAQ, Fizz opérera sur un réseau LTE et les clients pourront naviguer, visionner et télécharger à des vitesses allant jusqu'à 150 Mbps. Le service à la clientèle sera en ligne via un clavardage.

Il n'y a présentement pas de date exacte pour un lancement officiel, mais ce devrait être au cours de la présente année.

À la recherche d'une communauté de testeurs

Fizz recherche maintenant des utilisateurs de téléphonie mobile pour tester leurs services.

Les bêta-testeurs seront invités à utiliser le nouveau fournisseur pendant une période de trois mois. Fizz récoltera les commentaires de ces derniers. En échange, les testeurs profiteront d'un tarif réduit qui sera entre 1 $ et 8 $. Après le lancement officiel, ceux qui désirent rester avec Fizz pourront le faire, mais avec les tarifs des clients réguliers.

Les seules conditions pour tester Fizz sont de posséder un appareil mobile, d'avoir une carte de crédit et de transférer son numéro de téléphone. Ceux qui veulent faire ce transfert doivent toutefois faire attention aux modalités de résiliation de leur fournisseur actuel. Ils devront également acquitter leur solde, s'il en reste un.

Fizz semble se diriger vers des forfaits qui seront entièrement personnalisables par les clients. Il n'y a toutefois pas encore de détails sur les modalités des forfaits.

Décès de Lise Payette: la Fédération des femmes du Québec explique son mutisme

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MONTRÉAL — La Fédération des femmes du Québec (FFQ) a publié un message à l'intention de ses membres pour justifier son silence sur les réseaux sociaux et sur son site web à la suite du décès de Lise Payette. La journaliste, écrivaine, animatrice et ministre québécoise s'est éteinte le 5 septembre à l'âge de 87 ans.

L'organisation féministe a répondu qu'elle et son conseil d'administration avaient choisi de laisser chaque membre s'exprimer à sa manière à propos du décès de celle qui fut la première ministre d'État à la Condition féminine.

Dans son message mis en ligne mercredi, la FFQ fait valoir qu'elle doit représenter plusieurs femmes et plusieurs positions en même temps et qu'elle ne peut pas choisir d'en représenter seulement certaines d'entre elles. Elle ajoute qu'elle a décidé d'attendre avant d'écrire un message sur les réseaux sociaux, par respect pour la famille et amis de Mme Payette.

La Fédération présidée par Gabrielle Bouchard dit reconnaître que Lise Payette est une figure importante de l'histoire du Québec. Elle souligne que Mme Payette a contribué à modifier le Code civil, à créer plus d'égalité entre les hommes et les femmes et à supprimer l'obligation des femmes de porter le nom de leurs maris.

Elle loue également sa contribution aux changements de mentalité de plusieurs Québécois par ses nombreuses émissions à la radio et à la télévision. La FFQ souhaite enfin que l'ensemble de ce qu'elle fut pour le Québec soit reconnu et continue à alimenter les conversations et l'évolution de la société.

L'appel au vote stratégique: un aveu de faiblesse

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Non seulement ce n'est pas une manière convaincante de faire, mais un vote dit «stratégique» est infiniment moins fiable qu'un vote par conviction.

La semaine dernière, voyant son étoile pâlir de sondage en sondage, François Legault a imploré ses «amis péquistes» de l'appuyer pour renverser le gouvernement libéral, plaidant que le PLQ gagnerait à nouveau s'ils en faisaient autrement. À peine cinq jours plus tard, c'était au tour de Jean-François Lisée, en débat local dans sa circonscription de Rosemont, d'inciter les gauchistes à faire front commun derrière le Parti québécois au détriment de Québec solidaire pour bloquer les partis de droite le premier octobre.

Visiblement, c'est à la mode d'appeler au «vote stratégique» ces temps-ci pour les chefs de parti, tantôt pour bloquer le Parti libéral, tantôt le centre droit tout entier. Pourtant, est-ce un argument politique efficace que de demander l'appui de quelqu'un en se présentant comme un moindre mal, plutôt que comme le meilleur parti?

Plutôt que de dépenser toute cette énergie et cette salive à se dépeindre comme un deuxième choix vivable, les chefs auraient tout avantage à vanter leur programme pour tenter de susciter une adhésion sincère, l'argument du «vote stratégique» étant des plus éphémères. Venant de la bouche d'un chef de parti, cette incitation est dangereuse...

Un argument à double tranchant

Le soir de son élection à la chefferie du Parti québécois, Jean-François Lisée s'est adressé, dans un discours-fleuve qui est resté dans les mémoires, aux sympathisants de tous les autres partis dans le but de les rallier par opposition au Parti libéral.

Citant son fameux «chemin des victoires», le nouveau chef péquiste déclarait solennellement: «Malgré nos divergences, travaillons pour le bien commun afin que les libéraux ne gouvernent plus le Québec.» S'il y en a bien un qui doit rire jaune aujourd'hui, c'est Jean-François Lisée: son appel à l'unité contre le PLQ a résonné dans la population, qui s'est tournée... vers la CAQ pour le concrétiser, plutôt que vers lui. En effet, la défaite des libéraux ne passait par le PQ que si celui-ci était le mieux placé dans les sondages pour devancer le parti au pouvoir, ce qui ne s'est plus reproduit depuis la mi-2017.

Il en va de même pour François Legault, qui a commencé à monter en flèche dans les sondages lorsqu'est apparue la possibilité que son parti triomphe de Philippe Couillard le jour du scrutin, et c'est ce qui le maintient en vie depuis.

Plus que sur son propre programme, la CAQ compte sur le ras-le-bol justifié des Québécois envers le PLQ pour gagner, ce n'en est même pas subtil. Dans le cahier «20 idées pour le Québec» lancé par le Journal de Montréal en début de campagne, l'idée avancée par le spin doctor de la CAQ, Benjamin Bélair, était de... battre les libéraux, tout simplement.

Dans un texte à l'argumentation pauvre comme la gale intitulé «Legault pour battre les libéraux», Bélair incite le lecteur à appuyer son parti parce qu'il est premier dans les sondages, tout simplement. Et si Legault était troisième, que le Parti québécois était le plus même de remporter le pouvoir, serait-il pertinent d'appuyer la CAQ? Selon cette logique, pas du tout.

Convaincre pour vrai

Inciter ses concitoyens à voter pour une option simplement pour en bloquer une autre, c'est non seulement une manière peu efficace de convaincre, mais aussi une façon terriblement cynique de faire de la politique.

Après tout, céder à l'argument du «vote stratégique» correspond à avouer, en quelque sorte, que son propre programme n'est pas à même de convaincre les électeurs, qu'un autre pourrait s'avérer plus intéressant, mais qu'il faudrait se marcher sur le cœur et appuyer un programme moins séduisant par «nécessité».

Non seulement ce n'est pas une manière convaincante de faire, mais un vote dit «stratégique» est infiniment moins fiable qu'un vote par conviction. Surtout, on peut vraiment se questionner sur l'état de notre démocratie si, pour obtenir la faveur populaire, on doit démoniser ses adversaires plutôt que de mettre en valeur ses propres idées.

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Reverra-t-on Henry Cavill en Superman au cinéma?

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Les chances de revoir Henry Cavill porter le costume de Superman au cinéma s'amenuisent. Ce mercredi 12 septembre, des éléments laissent penser que l'acteur américain qui incarne l'homme de Krypton depuis trois films déjà (Man of Steel, Batman v Superman et Justice League) ne reportera pas le costume.

Pour bien comprendre l'affaire, il faut d'abord revenir à un article publié par le bien informé The Hollywood Reporter. Le journal pense savoir que les négociations actuelles entre Henry Cavill et le studio Warner Bros. laissent peu d'espoir à son retour dans un futur film de la DCEU.

D'après leurs sources, Warner Bros. souhaitait qu'Henry Cavill effectue une apparition dans Shazam, un nouveau film de super-héros dont la sortie est prévue pour 2019. Les négociations ayant échoué, il serait peu probable de revoir Henry Cavill dans tout autre film de l'univers.

L'article explique également l'une des raisons de cette probable séparation: Warner Bros. souhaiterait capitaliser davantage sur le projet Supergirl plutôt que de continuer avec Superman dans son univers au cinéma, après l'échec commercial et critique du film Justice League. Cependant, aucune des informations du journal américain n'a été officiellement confirmée.

Le flou total

En marge de la publication de l'article de The Hollywood Reporter, Dany Garcia, l'agente de l'acteur américain, s'est exprimée sur Twitter, afin de rassurer les nombreux fans de Kal-El: «Soyez tranquille, la cape est toujours dans son placard. Warner Bros.et son agence étaient et continuent d'être partenaires pour l'évolution du DC Universe. J'anticipe une déclaration de Warner Bros. plus tard aujourd'hui».

Et cette déclaration est finalement arrivée par l'intermédiaire d'un porte-parole de Warner Bros. «Alors qu'aucune décision n'a été prise concernant un futur film de Superman, nous avons toujours eu un grand respect pour Henry Cavill et une superbe relation avec lui, et elle reste inchangée» a-t-il déclaré, sans pour autant éclaircir la situation. Le flou reste donc total.

Même son de cloche du côté de l'acteur qui a publié, tard ce mercredi 12 septembre, sur Instagram un bien mystérieux message. Vêtu d'un t-shirt «Krypton Lifting Team», Henry Cavill, le visage stoïque, fait lentement monter une figurine de Superman devant la caméra avant de la faire redescendre. Le tout sur la musique Le beau Danube bleu aboyée par un chien.

Today was exciting #Superman

Une publication partagée par Henry Cavill (@henrycavill) le

«Aujourd'hui fut une journée passionnante»

Rien de bien concret donc, mais si l'on tient compte de la gestion du cas Ben Affleck pour le rôle de Batman, les espoirs de revoir Henry Cavill porter le célèbre «S» sur sa poitrine sembleraient menacés. Surtout que l'acteur a officialisé le 5 septembre dernier qu'il incarnerait Geralt de Riv dans l'adaptation télé du jeu vidéo The Witcher pour Netflix. De quoi remplir son emploi du temps déjà bien chargé pour les mois, voire années à venir.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

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Il faisait très chaud hier lors du défilé de lingerie de Rihanna

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Rihanna a présenté sa collection de lingerie Savage x Fenty ce jeudi 13 septembre pendant la Fashion Week de New York, ce fut un moment sulfureux et très attendu. Il a fait soudainement très chaud.

Inclusion!

Riri a pour mot clé inclusion aussi bien pour sa ligne de cosmétiques que pour ses modèles de lingerie. Les mannequins de toutes les carnations et de toutes les morphologies ont défilé.

Des mannequins longilignes, d'autres aux formes voluptueuses, ou encore des modèles enceintes ont dévoilé ces créations agrémentées de dentelle fushia, ces culottes hautes garçonnes, ces soutien-gorges dévoilant la poitrine, des porte-jarretelles sexy, ou encore des body très échancrés. Une ligne qui participe à magnifier le corps des femmes, de toutes les femmes.

Noir, rouge, rose fushia, ou ces nuances de beige ou de kaki, il y en a encore là pour tous les goûts et pour toutes les nuances de peau.

«C'est chouette de pouvoir jouer un peu. Être mignonne et joueuse un jour, veuve noire un autre (...) Je veux que les femmes s'approprient leur beauté» - comme le rapporte l'AFP.

La lingerie - cette seconde peau - n'a ici rien d'ennuyeux!

La chanteuse est venue saluer le public, tout sourire, vêtue d'une petite robe marron près du corps, talons très hauts, et mini fouet rose... coquine et glam.

Rihanna, petite robe au plus près du corps, venue saluer à la fin du défilé.
Rihanna, petite robe au plus près du corps, venue saluer à la fin du défilé. Kevin Mazur via Getty Images
Le clou du spectacle.
Le clou du spectacle. Ilya S. Savenok via Getty Images
Un body en satin rouge et touches de dentelle rose pastel. Sexy avez-vous dit?
Un body en satin rouge et touches de dentelle rose pastel. Sexy avez-vous dit? Jeenah Moon / Reuters
Le mariage de beige et marron, on aime! La touche finale? Les porte-jarretelles couleur chair.
Le mariage de beige et marron, on aime! La touche finale? Les porte-jarretelles couleur chair. Jeenah Moon / Reuters
Jeux de liens et d'attaches hautement affolant pour ce modèle au corps de liane. 
Jeux de liens et d'attaches hautement affolant pour ce modèle au corps de liane.  Jeenah Moon / Reuters
Culotte haute et soutien-gorge assorti pour cette beauté aux formes voluptueuses. Jeté sur les épaules, ce déshabillé coordonné. 
Culotte haute et soutien-gorge assorti pour cette beauté aux formes voluptueuses. Jeté sur les épaules, ce déshabillé coordonné.  Jeenah Moon / Reuters
Body d'un rose vivifiant quasi fluo et manchettes assorties, on ose la couleur et c'est tout simplement parfait!
Body d'un rose vivifiant quasi fluo et manchettes assorties, on ose la couleur et c'est tout simplement parfait! Jeenah Moon / Reuters
Le classique noir ne se démodera jamais. Voici un ensemble plus sage associé à des porte-jarretelles.
Le classique noir ne se démodera jamais. Voici un ensemble plus sage associé à des porte-jarretelles. Jeenah Moon / Reuters
Lorsque le soutien-gorge ne se fait que voile de transparence, il dévoile joliment la poitrine.
Lorsque le soutien-gorge ne se fait que voile de transparence, il dévoile joliment la poitrine. Jeenah Moon / Reuters
Sophistiqué et sexy, un ensemble d'une nuance de saison.
Sophistiqué et sexy, un ensemble d'une nuance de saison. Jeenah Moon / Reuters
Jeux de transparences pour cet ensemble culotte haute et soutien-gorge d'un rose-violet vivifiant.
Jeux de transparences pour cet ensemble culotte haute et soutien-gorge d'un rose-violet vivifiant. Jeenah Moon / Reuters
Tout se joue dans le dos pour ce une-pièce kaki.
Tout se joue dans le dos pour ce une-pièce kaki. Jeenah Moon / Reuters

En mouvement, cela donnait cela:

Une ode à la féminité!

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Le Parti québécois présente un cadre financier basé sur les prévisions de la VG

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MONTRÉAL — Le PQ a dévoilé son cadre financier jeudi matin, et ses dépenses annoncées s'avèrent moins élevées que celles de la CAQ et du Parti libéral. Au total, les engagements du parti atteindraient 1,4 milliard $ à terme.

Mais il ne sera pas moins généreux envers les citoyens, soutient le parti, car plusieurs mesures annoncées s'autofinancent ou utilisent des fonds déjà disponibles, a-t-il fait valoir.

La Coalition avenir Québec (CAQ) a calculé des promesses électorales de 2,6 milliards $ dans son propre plan financier et celles du Parti libéral s'élèvent à 2,4 milliards $.

Jeudi matin, le PQ s'est targué de s'appuyer - contrairement à la CAQ et au Parti libéral, dit-il - sur les chiffres du Rapport préélectoral de la Vérificatrice générale. Il pourfend d'ailleurs ses deux adversaires pour ne pas avoir respecté cette entente qui devait permettre à tous de s'appuyer sur les mêmes bases, devant du même coup être plus compréhensible pour les citoyens.

On a utilisé le taux de croissance prévu par la vérificatrice générale, a dit le chef du PQ Jean-François Lisée - contrairement aux libéraux, dit-il, qui ont misé sur une croissance plus élevée.

Son plan financier a aussi reçu le sceau de trois économistes indépendants, précise le PQ.

La formation politique augmenterait ses budgets en santé de 4,7 pour cent et de 3,6 pour cent en éducation. En moyenne, les dépenses augmenteraient de 3,3 pour cent sous un gouvernement péquiste, ressort-il du cadre financier.

Le PQ entend toutefois geler l'enveloppe de rémunération des médecins, ce qui lui permettrait à terme de récupérer 1,25 milliard $. Une mesure qui joue son rôle pour l'équilibre des finances publiques.

Notre cadre tient la route quoiqu'il arrive.Jean-François Lisée

La formation péquiste a été la dernière à présenter son cadre financier, juste à temps pour le débat des chefs de jeudi soir.

"Notre cadre tient la route quoiqu'il arrive", a soutenu M. Lisée.

Et c'est le seul cadre financier qui peut faire dire aux Québécois, "les services sont en sécurité", a-t-il ajouté en conférence de presse.

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Dans des promesses plus spécifiques, la formation politique s'est engagée, dès son premier mandat, à dépenser 1,4 milliard $ pour améliorer l'accès aux Centres de la petite enfance (CPE).

Elle prévoit également dépenser plus de 1 milliard $ pour favoriser les soins à domicile et quelque 500 millions $ seraient consacrés à l'embauche de préposés et d'infirmiers.

Le PQ dépenserait 200 millions $ pour assurer ce que la vice-cheffe Véronique Hivon a qualifié de "seuil de services" aux enfants en difficulté.

Le parti table sur une croissance des revenus de l'État de 2,3 pour cent à 3,3 pour cent.

M. Lisée n'a aucune autre activité prévue à son horaire jeudi. Le reste de la journée sera consacrée à la préparation pour le premier débat des chefs qui a lieu en soirée.

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Montréal: un cycliste perd la vie après un impact avec une camionnette

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MONTRÉAL — Un sexagénaire a perdu la vie à l'hôpital jeudi matin après que la bicyclette qu'il conduisait ait été impliquée dans une collision avec une camionnette dans le nord de Montréal.

Le cycliste âgé de 67 ans n'a pas encore été identifié.

Selon le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), l'accident s'est produit vers 5h40. Il semble que le cycliste se déplaçait vers le nord sur la rue Lajeunesse lorsqu'il a été percuté par la camionnette conduite par un homme de 64 ans en direction ouest sur le boulevard Crémazie.

Peu après 9h00, le SPVM a dit avoir appris que l'automobiliste roulait alors que le feu de circulation était au vert sur le boulevard Crémazie.

La police ne croit pas que l'alcool ait été en cause, mais les autres hypothèses demeurent à l'étude. Des témoins ont été interrogés.

L'enquête policière a forcé la fermeture du boulevard Crémazie du côté nord de l'Autoroute métropolitaine, entre les rues Saint-Hubert et Saint-Denis, de même que la rue Lajeunesse, de Crémazie jusqu'à l'avenue Émile-Journault.


Caroline Dhavernas et Maxime Le Flaguais sont maintenant parents

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Caroline Dhavernas et Maxime Le Flaguais sont maintenant parents, a révélé le magazine Échos Vedettes, ce jeudi 13 septembre. L'actrice a récemment donné naissance à une petite fille nommée Françoise.

Le couple, qui se fréquente depuis un peu plus de deux ans, avait annoncé attendre son premier enfant en mai dernier.

Maxime Le Flaguais reprendra son rôle d'Alexis dans Les pays d'en haut, sur ICI Radio-Canada Télé, en 2019.

De son côté, Caroline Dhavernas est toujours la tête d'affiche de la série canadienne Mary Kills People, dont la troisième - et dernière - saison sera également diffusée l'an prochain, sur les ondes de Global.

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Non, tous les vins de prosecco ne sont pas égaux!

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Le prosecco, jadis uniquement bu par les Italiens, est maintenant l'un des vins effervescents le plus connu et consommé dans le monde. Je suis sûr que la plupart d'entre vous en ont déjà bu.

Il doit être élaboré principalement avec un cépage nommé Glera (voir photo ci-dessous), pour un minimum de 85%. Le reste peut être composé de divers cépages régionaux ou internationaux.

Une petite partie de la production est élaborée en vins tranquilles (tranquillo) et pétillants (frizzante). Nous traiterons ici uniquement des vins mousseux (spumante), soit ceux qui représentent environ 95% de la production, et qui sont les plus distribués au Québec.

La grande majorité des vins effervescents de prosecco sont élaborés en méthode Charmat, dite de cuve close. Quelques-uns réalisent toutefois leur prise de mousse en bouteille, à la manière des champagnes, méthode appelée en Italie metodo classico.

Pour plus de détails généraux sur ce sujet, lisez ceci.

Progression fulgurante

Depuis une vingtaine d'années, les producteurs italiens de prosecco ont beaucoup amélioré la qualité générale de leurs vins, tout en adoptant une stratégie marketing des plus efficaces.

Il s'agit en fait, de l'un des plus grands succès promotionnels dans le monde du vin. Les ventes qui étaient de 20 millions de bouteilles en 1990, sont maintenant passées à plus d'un demi-milliard de bouteilles, soit 530 millions.

Mais vous vous doutez bien que pour réussir une croissance aussi rapide, il a fallu augmenter sensiblement la zone de production autorisée pour produire ce type de vin, avec les bons et les moins bons côtés qui en résultent.

Attirés par le phénomène de la popularité fulgurante à l'échelle planétaire des vins de prosecco, de nombreux nouveaux joueurs, souvent des producteurs à grande échelle, sont entrés dans la mêlée. Il est généralement difficile de résister à l'appât d'un gain facile.

Appellations et zones de production

Pour débuter, examinons le tableau suivant d'un peu plus près.

La production de prosecco se divise ainsi en deux dénominations, soit celle de DOC (Denominazione di Origine Controlata), et celle de DOCG (Denominazione di Origine Controlata e Garantita).

Contrairement à ce que beaucoup pensent, et même la plupart des Italiens, ces deux dénominations ne réfèrent aucunement à la qualité des vins, mais plutôt à leur provenance.

Les vins de prosecco DOCG sont issus de la zone originale de production, leur berceau en quelque sorte, un peu comme la zone du Chianti Classico pour les vins de Chianti.

Son nom complet est Conegliano Valdobbiadene Prosecco Superiore.

Le territoire de la DOCG

Cette zone se trouve dans la province de Treviso (petit point jaune sur la carte ci-dessus), entre les villes de Conegliano et de Valdobbiadene.

On y cultive environ 6 000 hectares de vignes (sur les 30 000 que compte au total l'appellation prosecco) cultivées sur des collines aux coteaux parfois escarpés dont l'altitude varie de 50 à 500 mètres.

Comme ailleurs dans l'appellation prosecco, le cépage Glera est roi. La présence des collines procure un bon drainage aux vignes, des sols variés, tout en créant différents microclimats.

À l'opposé des vignes cultivées en plaine, les vendanges manuelles (appelées "vendanges héroïques") sont de rigueur.

C'est dans la zone DOC (partie en vert sur la carte), située à l'extérieur de celle de la DOCG, que l'on a ajouté au cours des dernières années de nombreux nouveaux hectares à l'appellation, laquelle déborde jusque dans la région du Frioul.

C'est donc dans la zone DOC que les nouveaux venus se sont installés, attirés par les rendements plus élevés de 25% qui y sont autorisés, les conditions de culture plus faciles, ainsi que la possibilité de vendanger à la machine.

Alors que 70 heures de travail par hectare en moyenne sont suffisantes pour la zone DOC, certaines parcelles plus difficiles de la zone DOCG en requièrent parfois plus de 500.

Comme gage d'authenticité, l'état italien appose sur le goulot de la bouteille un sceau de papier brun, avec un numéro unique pour chaque bouteille provenant de la zone DOCG, comme celui-ci:

Gare aux amalgames faciles

Mais ceci ne veut pas dire qu'il ne faille boire que du prosecco DOCG et éviter à tout prix le prosecco DOC!

Certains de la seconde catégorie sont tout à fait recommandables, tel le Fiol à 15,60$.

Le piège à éviter, ce sont les proseccos DOC vendus à des prix similaires ou même supérieurs à ceux de certains vins de DOCG. C'est selon moi, payer trop cher en regard de leur qualité intrinsèque.

Ainsi, entre un prosecco DOCG comme le Carpène Malvolti à 17,10$ et un prosecco DOC de plus de 20$, je n'hésiterais pas longtemps.

Comme pour les autres appellations dans le monde, la connaissance des bons producteurs fiables facilite grandement le choix.

Un exemple concret

Si je vous parle de tout ceci, c'est que j'ai rencontré le 5 septembre dernier lors de son passage à Montréal, M. Primo Franco, le propriétaire de la maison Nino Franco qui est bien connue au Québec, y étant présente depuis quelques décennies.

Cette entreprise a été fondée en 1919 par Antonio Franco et son fils Nino, l'une des plus anciennes de la commune de Valdobbiadene qui compte de nos jours près de 11 000 habitants.

C'est donc dire que cette maison a commencé à produire du prosecco bien avant que celui-ci ne devienne à la mode un peu partout dans le monde. Pour M. Franco qui est de la 3è génération et qui dirige cette entreprise depuis 1982, le prosecco est un vin sérieux qui mérite les meilleurs soins.

C'est d'ailleurs celui-ci qui m'a transmis plusieurs des informations que vous venez de lire. Je désire l'en remercier, ainsi que le féliciter pour la qualité de son français.

Je vous livre donc plus sans tarder, mes commentaires de dégustation, au sujet de quelques-uns de leurs vins qui sont référencés au Québec, parmi ceux que j'ai dégustés pour vous.

Nino Franco, Brut, Valdobbiadene, DOCG

Cépage: 100% Glera

Code #:349662

Prix: 22,10$

Alcool: 11%

Sucre: 7,8 gr/l

Servir: 8° Celsius

Disponible dans 181 succursales au Québec

Si vous le dégustez avec un peu d'attention, vous remarquez que ce vin de prosecco possède de la finesse; sa robe est jaune clair, agrémentée de quelques reflets verts; on y décèle de jolis arômes d'agrumes, de fleur d'oranger, de lime et de poire; rafraîchissant en bouche, mais aussi caressant grâce à ses fines et nombreuses bulles; finale plus longue que la moyenne des vins de sa catégorie.

Note: aussi disponible en demi-bouteille à 11,75$, dans 172 succursales.

Primo Franco, Nino Franco, Valdobbiadene Prosecco Superiore, DOCG

Cépage: 100% Glera

Code #:11903088

Prix: 28,80$

Alcool: 10,5%

Sucre: 28 gr/l

Servir: 8-10° Celsius

Disponible dans 6 succursales au Québec

(On serait dû pour une nouvelle commande, je crois)

Élaboré à partir de raisins sélectionnés sur des vignes poussant sur le haut des collines, ce qui procure un vin charmeur et savoureux; de teinte jaune doré clair, il distille des parfums de pommes jaunes, de citron confit et de noisette; alors que le vin précédent sera orienté vers l'apéro, les crustacés et les coquillages, celui-ci conviendra parfaitement aux viandes blanches, aux plats épicés et pourquoi pas, aux desserts (pâtisseries, tartes aux fruits blancs, etc.)

Faive, Brut, Nino Franco

Cépages: 80% Merlot, 20% Cabernet Franc

Code #:11140720

Prix: 24,90$

Alcool: 12%

Sucre: 8,3 gr/l

Servir: 8-10° Celsius

Disponible dans 25 succursales au Québec

Ce vin est classé comme "vin mousseux", l'appellation "prosecco rosé" n'existant pas (du moins pas encore); selon M. Franco, cela devrait survenir d'ici un an ou deux; ce vin rosé arbore une jolie robe saumonée et dispose d'effluves floraux et de fraise; ce vin léger est doté de saveurs de fruits rouges et possède une belle finale nette; pour l'apéro, les amuse-bouches, les charcuteries et les poissons à chair rosé ou rouge (saumon, thon).

Suggestions de vins de la semaine:

Cette semaine, je vous recommande 5 vins (2 blancs et 3 rouges) en provenance de 3 pays, soit de la France, de l'Australie, et de l'Italie, à des prix variant de 15,00$ à 20,05$.

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Trans Mountain: un gouffre financier en devenir

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L’ironie du sort a aussi fait en sorte que le jour même où les actionnaires ont donné leur aval à la vente, la Cour fédérale d’appel rendît un jugement dans lequel elle annulait le décret d’expansion de l’oléoduc Trans Mountain.

De père en fils, il semble y avoir chez les Trudeau une fascination inexplicable pour le pétrole albertain. Est-ce causé par un manque d'amour des provinces de l'Ouest qui ne les ont jamais appréciés ou par l'influence néfaste d'une industrie trop puissante?

Difficile à dire, mais ce qui est certain toutefois, c'est que l'aventure de Trudeau père avec son «programme énergétique national» et la nationalisation de Petro-Canada dans les années '80 ont mené à un échec cuisant qui a coûté une fortune en fonds publics. Or, avec la décision du fils de nationaliser l'oléoduc Trans Mountain, on a la drôle d'impression que l'expérience risque de se répéter encore une fois.

Déjà, le gouvernement Trudeau a signé un contrat de 4,5 G$ avec Kinder Morgan Canada pour acquérir un pipeline dont la valeur aux états financiers n'était que de 2,5 G$. Flairant la bonne affaire face à un gain potentiel colossal, c'est donc sans surprise que les actionnaires ont accepté l'offre le 30 août dernier. Un profit faramineux pour les actionnaires, et ce, aux frais des contribuables.

Il faut croire qu'on n'a même plus le loisir de se faire avoir dans notre langue.

Pour ajouter l'insulte à l'injure, soulignons que le fameux contrat a été rédigé «in English only» alors que les politiques officielles du gouvernement fédéral obligeaient le ministère des Finances à fournir le contrat dans les deux langues officielles. Pourtant, l'engagement d'une masse d'argent public de cette ampleur sera certainement très lourd de conséquences pour les Québécois. Il faut croire qu'on n'a même plus le loisir de se faire avoir dans notre langue.

L'ironie du sort a aussi fait en sorte que le jour même où les actionnaires ont donné leur aval à la vente, la Cour fédérale d'appel rendît un jugement dans lequel elle annulait le décret d'expansion de l'oléoduc Trans Mountain.

Le gouvernement n'avait pas consulté adéquatement les Premières nations et l'ONÉ avait négligé d'évaluer les effets environnementaux du trafic pétrolier sur le territoire traversé par l'oléoduc.

Le gouvernement canadien n'avait pas consulté adéquatement les Premières nations et l'Office national de l'énergie (ONÉ) avait négligé d'évaluer les effets environnementaux du trafic pétrolier sur le territoire traversé par l'oléoduc. Après s'être fait un malin plaisir à reprocher aux conservateurs de ne pas avoir suffisamment consulté les communautés autochtones dans le projet de pipeline Northen Gateway, voilà que les libéraux se font prendre à leur tour. Justin Trudeau, le prétendu ami des Premières nations, leur passe maintenant sur le corps sans ménagement.

Mieux faire ses devoirs

Ainsi, après avoir déboursé 4,5 G$ pour un vieux pipeline, le gouvernement devra maintenant retourner faire ses devoirs. Malgré tout, il refuse toujours de dévoiler ses estimations de la facture finale. Or, avant même ce revirement, des documents internes de Kinder Morgan indiquaient que le coût de construction du nouveau pipeline pourrait atteindre 9,3 G$. Il reste aussi à évaluer combien coûteront les batailles à venir avec les autochtones, les groupes environnementaux et la Colombie-Britannique. On n'a pas fini de payer.

Justin Trudeau promet à la Chambre des communes depuis trois ans qu'il va en faire plus que Stephen Harper pour le pétrole de l'Alberta.

Il faut dire que les libéraux ont tout fait pour faire monter les enchères. Accusé par les conservateurs de nuire à l'industrie des sables bitumineux, Justin Trudeau promet inlassablement à la Chambre des communes depuis trois ans qu'il va en faire encore plus que Stephen Harper pour le pétrole de l'Alberta. Cependant, face à l'abandon du projet Énergie-Est, de Northen Gateway, ainsi que devant les sérieuses difficultés de Keystone XL, le gouvernement voit les projets de pipelines canadiens échouer les uns après les autres. À un an des prochaines élections, ils n'ont plus le choix de livrer la marchandise. Maintenant qu'ils se sont peinturés dans le coin, ce sont les contribuables qui risquent d'en faire les frais.

Construire ce nouveau pipeline est carrément incompatible avec l'atteinte des objectifs de l'Accord de Paris.

Le premier ministre Trudeau a bien beau vouloir utiliser la Constitution et invoquer le prétexte de l'intérêt national pour forcer la construction de l'oléoduc Trans Mountain, il devrait comprendre que son nationalisme pétrolier ne sert en rien l'intérêt national et encore moins l'intérêt planétaire, tant d'un point de vue financier que d'un point de vue environnemental. Construire ce nouveau pipeline est carrément incompatible avec l'atteinte des objectifs de l'Accord de Paris. Être vert, ça ne se limite pas à lancer un slogan creux de temps en temps, les bottines doivent suivre les babines.

À peine entamée depuis quelques mois, la saga du pipeline de Kinder Morgan est déjà digne d'un mauvais vaudeville. On a ici la recette parfaite d'un gigantesque désastre financier. Il faut donc arrêter, pendant qu'il est encore temps, si on veut éviter un autre Muskrat Falls.

Rappelons qu'à l'origine, ce projet devait coûter 6 G$ et qu'il approche maintenant les 13 G$. Ce projet est en train de mettre Terre-Neuve en faillite et, grâce à la garantie de prêt offerte par le fédéral, c'est bientôt nous qui allons ramasser les pots cassés. L'appartenance à la fédération canadienne a décidément un prix de plus en plus élevé.

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Une brasserie présentée comme la plus ancienne du monde découverte en Israël

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Des archéologues ont découvert en Israël ce qu'ils croient être le plus ancien site de production d'alcool du monde, en l'occurrence une boisson proche de la bière qui pourrait avoir servie lors de cérémonies il y a environ 13 000 ans.

Le site se trouve dans la caverne de Raqefet au sud de Haïfa (nord d'Israël) qui servait de lieu de sépulture pour les hommes et les femmes du Natoufien (12 500 - 10 000 av. J.-C.), caractérisé par le début de la sédentarisation.

"Si nous ne nous trompons pas, nous avons affaire au plus ancien témoignage de production d'alcool de quelque type que ce soit au monde", a indiqué à l'AFP Dani Nadel, professeur d'archéologie de l'université de Haïfa et l'un des auteurs d'un article sur le sujet publié dans la revue "Journal of Archaeological Science: Reports".

"Nous savons ce que les Natoufiens faisaient dans cette grotte. Ils y enterraient certains de leurs morts sur une plate-forme recouverte de fleurs et de plantes, et fabriquaient apparemment un liquide ressemblant à de la soupe, en fait une boisson alcoolisée", dit-il.

La boisson produite était "différente de la bière actuelle", beaucoup moins forte en alcool, mais fermentée, dit-il.

Trois petits creusets de 40 à 60 centimètres de profondeur ont été mis au jour, percés à même la surface rocheuse de la grotte.

Deux des creusets servaient à stocker le grain, le troisième à le faire fermenter, dit l'étude nouvellement publiée.

L'endroit où se trouvent les creusets suggère que la production du breuvage était "apparemment liée à des cérémonies ou d'autres formes d'activités sociales", dit Dani Nadel.

Selon l'article, publié avec des chercheurs de l'université américaine de Standford, ces innovations étaient "antérieures de plusieurs millénaires au début de la culture domestique de céréales au Proche-Orient".

Les Natoufiens font le lien entre le paléolithique et le néolithique et le passage du mode de vie des chasseurs-cueilleurs à celui des agriculteurs sédentarisés en Méditerranée orientale.

Ils étaient "les derniers de la région à vivre de façon différente des habitants des villages que nous sont familiers", dit Dani Nadel.

Les efforts déployés pour produire de l'alcool sont indicatifs de l'importance que revêtait cette boisson dans leur culture, dit-il.

Trump conteste le bilan des morts de l'ouragan Maria à Porto Rico en 2017

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Balayant d'un revers de manche les chiffres officiels, Donald Trump a rejeté jeudi le bilan de près de 3000 morts à Porto Rico liés à l'ouragan Maria et accusé, sans la moindre preuve, les démocrates d'avoir artificiellement gonflé les chiffres.

"3000 personnes ne sont pas mortes dans les deux ouragans ayant frappé Porto Rico" en septembre 2017, a tweeté le président des Etats-Unis dont le gouvernement a été accusé de négligence après le passage de cet ouragan qui a laissé de terribles stigmates sur l'île coupant, en de nombreux endroits, l'eau, l'électricité, le téléphone et les routes.

Le tweet présidentiel a suscité des réactions outrées chez ses adversaires politiques et une véritable gêne dans son propre camp: "Il n'y aucun raison de remettre en cause ces chiffres", a lâché, mal à l'aise, Paul Ryan, président républicain de la Chambre des représentants.

Donald Trump, qui martèle depuis des mois que ses équipes ont fait "un travail fantastique" dans ce territoire américain, a lui-même ravivé cette polémique ces derniers jours à l'approche d'un autre ouragan, qui porte le nom de Florence et menace la côte est des Etats-Unis.

"Lorsque j'ai quitté l'île, APRES que la tempête a frappé, ils avaient entre 6 et 18 morts", a-t-il tweeté, affirmant, au mépris des études publiées depuis la catastrophe, que ce bilan n'avait pas augmenté significativement depuis.

Fin août, le gouverneur de l'île Ricardo Rossello a donné l'instruction d'actualiser le bilan officiel à 2975 morts après la réception d'un rapport réalisé par des chercheurs de l'université George Washington, commandité face à la controverse sur le nombre de victimes.

Les chercheurs avaient estimé que la mortalité avait augmenté sur l'île de 22% de septembre 2017 à février 2018, par rapport à la même période de l'année précédente. "Toute future discussion devra se fonder sur ce rapport", avait souligné M. Rosselllo.

Une autre étude indépendante, réalisée par des chercheurs de Harvard et publiée en mai, avait conclu à environ 4.600 morts en trois mois.

- "J'aime Porto Rico!" -

Pour le président républicain, les chiffres officiels "vraiment très élevés" sont le fait des démocrates qui cherchent à donner "une image aussi mauvaise que possible" de lui alors qu'il a, assure-t-il, réussi à lever "des milliards de dollars" pour aider à la reconstruction de Porto Rico.

"Si une personne est décédée pour une raison quelconque, disons de vieillesse, elle a été ajoutée à la liste" a-t-il déploré, avant de conclure cette série de tweets par un "J'aime Porto Rico!".

Si la mobilisation de M. Trump après le passage des ouragans Harvey et Irma au Texas et en Floride avait été globalement plutôt bien accueillie, celle concernant Porto Rico, territoire asphyxié par la dette et aux infrastructures chancelantes, avait été beaucoup moins consensuelle.

Les quelque 3,4 millions d'habitants de cette île caribéenne qui a le statut de "territoire associé" aux Etats-Unis sont des citoyens américains mais n'ont cependant pas le droit de vote à la présidentielle.

"Seul Donald Trump peut conclure, en analysant la tragédie de Porto Rico, qu'il est la victime", a réagi le sénateur démocrate Ed Markey, cité par le Washington Post.

"Honte à lui", a lancé de son côté Steny Hoyer, élu démocrate de la Chambre des représentants. "Et honte à ce Congrès (où les républicains ont la majorité dans les deux chambres, NDLR) de ne pas lui avoir demandé des comptes pour leur rôle dans ces morts tragiques qui auraient pu être évitées".

"Bon sang! Il ne s'agit PAS de politique, la seule question a toujours été de SAUVER DES VIES", a de son côté écrit la maire démocrate de San Juan, Carmen Yulin Cruz, qui dénonce depuis plusieurs mois avec virulence l'attitude du président américain.

Jeunesse et médicalisation des problèmes sociaux

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Les problèmes de santé mentale continuent d'être essentiellement abordés dans une perceptive biomédicale et psychologisante – rajoutons, culpabilisante.

Nos contemporains se portent bien. Nombreux sont-ils à gober leurs médicaments comme des Smarties, à consulter un spécialiste – s'ils en ont les moyens, à travailler sur soi, et de reprendre leur course folle auprès de cette société où la norme productiviste est reine.

Les problèmes de santé mentale continuent d'être essentiellement abordés dans une perspective biomédicale et psychologisante – rajoutons, culpabilisante. L'Occident continue de se parer de nouvelles injonctions, encourageant les démarches individuelles (médication prescrite rapidement, intervention individuelle, sacro-saintes techniques cognitivocomportementales), au détriment d'actions sociales touchant la collectivité. L'individu, toujours lui, apparaît comme la cause principale de sa souffrance. Tout va bien... vraiment.

Et comme si ce n'était pas assez, on ne fait pas de cadeau à la jeunesse, non, Monsieur!

Très tôt, dans les milieux scolaires et autres sphères de vie, un stigmate symbolique est apposé à l'enfant ou l'adolescent qui ne serait pas «normal», selon l'expression consacrée. C'est celui ou celle qui ne rentrerait pas suffisamment dans le rang, celui qui déborde.

Et lors de ce processus, où les diagnostics psychiatriques se multiplient rapidement, plusieurs jeunes n'ont pas le sentiment d'être écoutés ni respectés. L'information incomplète et l'utilisation d'un langage abscons sont monnaie courante. De plus, un manque d'accès à des services adaptés et à des alternatives à la médication traditionnelle survient de manière flagrante. Hors de l'école, c'est souvent point de salut, car il est ardu d'accéder à un intervenant en dehors des murs de l'établissement.

Un traitement restreint aux symptômes

Plutôt que d'agir sur les déterminants sociaux comme les conditions de vie, le réseau familial, la pauvreté, etc., on se borne souvent à considérer des «symptômes» aisément identifiables. Comme la consommation de drogue, «la santé mentale» n'est parfois que l'arbre cachant la forêt, simple manifestation de déterminants sociaux en action.

À l'occasion du forum Jeunes et santé mentale: pour un regard différent rassemblant nombreux organismes et acteurs, des constats émergent: «On appose un diagnostic sur les étapes ''normales'' de la vie du jeune. Un seul modèle humain est promu, celui de l'adolescent normal», ou encore «La médication est souvent utilisée pour régler les problèmes sociaux et l'intolérance des adultes aux comportements des jeunes». Pire encore, «Certains jeunes ont l'impression que leur médication sert principalement à normaliser certains de leurs comportements considérés comme différents.»

On le constate, la machine-éteignoir d'espoir marche à plein régime!

«Les enfants ne sont pas épargnés par les bouleversements de la société. Ils sont soumis, comme les adultes, à l'impératif d'un succès rapide, à la compétitivité, à la conformité [...] Ceux qui y dérogent sont facilement considérés aujourd'hui comme déficitaires», de soutenir Gérard Pommier, journaliste au Monde diplomatique. Dans ces circonstances, les jeunes ne sont pas victimes d'un système en souffrance, mais d'une anomalie, d'une dérive sociale qu'il ne faut surtout pas requestionner.

Monopole économiste sur la question de la santé, coupure à tout va dans les services, la pilule comme seul horizon, voilà où nous en somme.

Par ailleurs, les différents intervenants gravitant autour du jeune sont limités dans leur action, étant donné que les contours de l'organisation sociale actuelle et que le système de santé et des services sociaux ne sont pas pensés pour agir directement sur ces déterminants sociaux. C'est plutôt le biomédical (relativement curatif), l'autocentrisme hospitalier, notamment, qui l'emporte et fait plier tout le reste. Les alternatives qui pourraient être porteuses sont mises au carreau. Monopole économiste sur la question de la santé, coupure à tout va dans les services, la pilule comme seul horizon, voilà où nous en somme.

Mais la jeunesse n'en veut pas de ce contrôle social, de ce couperet à la différence, de ce consensuel déguisés en mode d'emploi au «mieux-être». Déjà en 1965, Jean-René Huguenin, évoquant la jeunesse: «Elle commence à être lasse de cette civilisation sans mystère qui prétend lui donner réponse à tout et lui apprendre à ne croire qu'à ce qui se voit, se touche ou se compte [...] Elle est lasse [qu'on cherche à] prévenir ses folies, étouffer ses rêves et lui fabriquer une belle conscience raisonnable et stérile.»

Dans les couloirs des hôpitaux et des bureaux, il serait pertinent d'apposer des affiches sur lesquelles on lirait: «Ralentissez sur la prescription de médications, attention à nos enfants». Faut-il rappeler que les médicaments ne sont pas une panacée et ne sont efficaces que de manière variable, tout en occasionnant des effets secondaires souvent nombreux et bien réels.

Les médicaments ne sont pas une fin en soi ni un traitement à prendre à la légère.

Puis, les antidépresseurs ne sont pas recommandés en première instance pour l'anxiété ou la dépression chez les jeunes, de même que les antipsychotiques n'ont qu'une efficacité limitée, mais ont d'importants effets métaboliques (Rousseau, C., et al., 2014). Qui plus est, c'est maintenant deux fois plus de jeunes Québécois de 12 à 18 ans qui prennent des antipsychotiques comparativement à la décennie précédente (RAMQ).

Bref, les médicaments ne sont pas une fin en soi ni un traitement à prendre à la légère. Qui plus est, ce serait un euphémisme de dire que le lobby pharmaceutique a un impact sur nos politiques sociales et notre intimité. Par ailleurs, pourquoi également ne pas se questionner sur l'impact des changements sociaux liés à la mondialisation, de même que sur les effets de la modernité, puis l'effritement des repères culturels et le fracas entres les assises fondatrices des civilisations se confrontant, avant de simplement ajouter quelques antipsychotiques à son pain quotidien?

Pistes de solutions

À l'occasion du Forum de la Relève étudiante pour la Santé au Québec (2017), le Mouvement jeune et santé mentale a déposé un mémoire faisant état de recommandations, notamment:

«L'accès gratuit à des services d'aide et de soutien psychosociaux et alternatifs à la médication psychiatrique pour les jeunes et les proches, et ce, sans que les services soient conditionnels à un diagnostic en santé mentale. La reconnaissance de l'expertise des jeunes et leur participation égalitaire sur toutes questions qui les concernent, notamment dans l'élaboration, la mise en œuvre et l'évaluation des politiques et plans d'action. Le respect et la garantie de l'exercice du droit à l'information, du droit à la participation au traitement, du droit à l'accompagnement et du droit au consentement aux soins libre et éclairé pour tous les traitements liés à la santé mentale.»

Il serait pertinent que la société ait à cœur l'action sur les déterminants sociaux et les approches biopsychosociales, via notamment la psychothérapie, les interventions familiales, le financement adéquat des organismes communautaires jeunesse et de santé mentale et des ressources humaines et financières convenables au sein des milieux scolaires.

Ah, et plus encore: qu'il serait heureux de se défaire une fois pour toutes de la gestion statistique, gestionnaire, technocrate et médiocre du système de santé et de service sociaux, qui n'en finit pas de démontrer son incapacité à répondre aux besoins en soins de la population. Dans ce champ de ruines, où est l'humanisme, l'universalité, la place des usagés, l'éthique, la considération de l'expérience clinique, le temps pour la parole et l'écoute?

Face à l'avenir balisé et grisâtre qu'on souhaite imposer à la jeunesse, rappelons-nous que des jeunes libres refusant d'instinct le sinistre avenir qu'on leur prépare, il y en a et c'est très sain. En effet, pourquoi n'y aurait-il pas «de jeunes gens assez passionnés pour déserter les perspectives balisées qu'on veut leur faire prendre pour la vie?» Pourquoi n'y aurait-il plus d'êtres assez déterminés pour s'opposer par tous les moyens au système de crétinisation dans lequel l'époque puise sa force consensuelle?», de clamer Annie Le Brun dans Du trop de réalité. Demandons donc aux jeunes s'ils raffolent de la perspective d'une existence cadenassée par l'emprise chimique et la «norme» comme seule monnaie d'échange pour calmer ce qui s'agite et réagit en eux?

C'est ainsi que nous appuyons sans réserve les revendications du Mouvement Jeunes et santé mentale, notamment celle, plus pressante que jamais, en faveur d'une Commission parlementaire sur la médicalisation des problèmes sociaux.

Ce texte a été coécrit avec Steve Dubois, intervenant en santé mentale et instigateur de l'Appel pour un collectif mobilisé (ACM)

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Le premier défilé remarqué de la fille de Madonna à New York

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Lourdes, la fille de Madonna, a défilé pour la première fois lors de cette Semaine de la mode de New York, une apparition remarquée en sirène qui devrait en appeler d'autres.

Une carrière de mannequin qui se précise pour la fille de la star âgée de 21 ans. Vêtue d'un soutien-gorge spectaculaire composé de chaînes et de coquillages, jeans taille basse largement troué, plumes vertes dans les cheveux et micro lunettes de soleil, Lourdes ne pouvait passer inaperçue sur la passerelle de la griffe Gipsy Sport.

Selon Vogue, c'est elle qui aurait contacté la marque pour défiler, et non le contraire. Pas étonnant que la griffe ait sauté sur cette magnifique occasion de faire parler ainsi d'elle.

Voilà la fille de Madonna en action.

Plus tôt dans l'année, Lourdes a posé bpour l'édition allemande du magazine Vogue, mais aussi pour la marque de tennis Converse. Une carrière qui est en train de décoller.


TVQ: les maires réclament leur part du gâteau aux chefs des partis

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Les maires veulent avoir conclu un nouveau pacte fiscal avant septembre 2019.

Le monde municipal profite de la campagne électorale pour exiger des leaders politiques qu'ils s'engagent à transférer aux municipalités un point de pourcentage de la TVQ, soit plus d'un milliard de dollars par année.

Réunis en congrès à Québec vendredi, les maires semblent plus déterminés que jamais à obtenir la réforme fiscale qu'ils réclament depuis longtemps au gouvernement du Québec, et qui se traduirait essentiellement par le transfert d'un point de la taxe de vente du Québec (TVQ).

Les chefs ou porte-parole des quatre principaux partis (Philippe Couillard, du Parti libéral du Québec, François Legault, de la Coalition avenir Québec, Jean-François Lisée, du Parti québécois, et Gabriel Nadeau-Dubois, pour Québec solidaire) ont confirmé leur présence au Sommet municipal 2018 organisé par l'Union des municipalités du Québec (UMQ), un événement qui devrait réunir vendredi au Centre des congrès de Québec 400 maires impatients d'entendre les promesses électorales de chacun.

Ces quatre leaders politiques s'étaient déjà engagés publiquement, lors des assises annuelles de l'UMQ, en mai dernier, à donner suite aux revendications du monde municipal, s'ils prenaient le pouvoir le 1er octobre, mais les maires demeurent sceptiques. Leur impatience est palpable.

En conférence de presse jeudi, à l'hôtel de ville de Québec, les maires n'ont pas caché que leurs attentes étaient très élevées, leur patience limitée, et qu'ils entendaient bien accentuer la pression pour obtenir gain de cause.

Le gouvernement du Québec doit accepter de «partager la richesse», a commenté le maire de Québec, Régis Labeaume, disant vouloir obtenir des «garanties» des chefs de parti vendredi et des échéances précises. Le monde municipal veut savoir «c'est quand le closing», a-t-il observé.

«On ne veut pas de demi-mesures», a renchéri le président de l'UMQ et maire de Drummondville, Alexandre Cusson, réclamant de toute urgence un «transfert inconditionnel» d'une part de la TVQ au monde municipal.

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Depuis des années, les municipalités cherchent désespérément de nouvelles sources de revenus pour boucler leur budget.

Le régime fiscal qui régit les municipalités date du 19e siècle et n'est plus du tout adapté aux exigences d'aujourd'hui et au type de services que doivent fournir les municipalités à leurs citoyens, a fait valoir de son côté le maire de Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin.

Les maires veulent avoir conclu un nouveau pacte fiscal avant septembre 2019.

S'ils obtiennent le point de TVQ, les maires ont dit qu'ils avaient la «maturité» nécessaire pour trouver la formule de partage susceptible de ne pas créer de bisbille entre eux, au moment de se partager le gâteau.

Parmi les enjeux qui seront abordés vendredi entre les maires et les chefs de parti, notons l'occupation du territoire, la pénurie de main-d'oeuvre, l'immigration et le transport collectif.

«Où est-ce qu'on s'en va avec le transport collectif?», s'est interrogée la mairesse de Montréal, Valérie Plante. Elle a dit qu'il fallait cesser en ce domaine de faire des projets à la pièce, disant souhaiter que les chefs de parti vont pouvoir afficher «une vision claire» en matière de transport en commun.

Débat des chefs 2018: quelques thèmes provoquent des flammèches entre les chefs

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D'entrée de jeu, le premier ministre Philippe Couillard s'est retrouvé sur la défensive, jeudi soir, durant le débat des chefs, alors qu'il a été attaqué sur son bilan en santé par le chef péquiste Jean-François Lisée et le chef caquiste François Legault.

M. Couillard souffre d'un "grand déficit de compassion", a clamé M. Lisée, en dénonçant les coupes dans les soins à domicile répertoriées dans un rapport de la Protectrice du citoyen.

"Vous êtes responsable de la dégradation des soins à domicile", a accusé M. Lisée, avec aplomb, en s'adressant au chef libéral.

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François Legault est passé à l'attaque lui aussi pour déplorer la situation faite aux personnes âgées dans les Centres hospitaliers de soins de longue durée (CHSLD) dans le gouvernement Couillard. Le bilan libéral est "honteux", selon M. Legault, déplorant les lacunes dans les soins d'hygiène disponibles pour les aînés vivant en CHSLD, sans compter "les patates en poudre" qu'on leur sert.

M. Couillard a répliqué en disant qu'il avait développé les soins à domicile, ouvert des supercliniques pour désengorger les urgences, puis il a rappelé qu'il voulait engager 1000 préposés de plus, qui seraient mieux payés.

Le chef du Parti libéral du Québec (PLQ), Philippe Couillard, le chef du Parti québécois (PQ), Jean-François Lisée, le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, et la porte-parole de Québec solidaire (QS), Manon Massé, ont croisé le fer durant 2h15.

Animé par Patrice Roy, le débat des chefs, parfois cacophonique, était diffusé sur les ondes de Radio-Canada et ses partenaires.

L'enjeu de l'immigration a provoqué quelques flammèches entre le chef libéral et le chef caquiste. M. Couillard est passé à l'attaque en associant M. Legault à quatre reprises à une stratégie "d'expulsion" des immigrants.

"N'ouvrons pas la porte de l'expulsion", a lancé M. Couillard.

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"Vous semez la confusion", a-t-il ajouté à l'intention de M. Legault, en parlant des tests de français et des tests de valeur qui seraient imposés par la CAQ aux nouveaux arrivants avant d'être acceptés au Québec.

En éducation, François Legault a reproché au premier ministre Couillard d'avoir sabré dans les budgets consacrés aux enfants ayant des difficultés d'apprentissage. "Je ne vous pardonnerai jamais ça", a-t-il dit.

Sur la question des services de garde, le chef péquiste a ramené le slogan qui était défendu par l'ex-première ministre Pauline Marois: "Un enfant, une place" en Centre de la petite enfance (CPE). Il s'est engagé à développer le réseau des CPE, s'il prend le pouvoir.

Il n'a pas évacué l'option de son parti, en rappelant que s'il est élu, le scrutin suivant, en 2022, porterait sur l'indépendance du Québec.

Quant à lui, François Legault a dit qu'il tenterait d'aller "chercher des pouvoirs par morceau" à Ottawa, s'il devient premier ministre.

Des quatre chefs, M. Legault était le plus expérimenté, étant rendu à son troisième débat du genre. M. Couillard en était à son deuxième débat, mais le premier dans la peau d'un premier ministre sortant, tandis que c'était une première expérience pour M. Lisée et Mme Massé.

Cette dernière est demeurée un peu en retrait durant le débat, n'utilisant pas la totalité du temps qui lui était imparti.

Mais elle a défendu avec fougue sa position favorable à la hausse du salaire minimum à 15 $ et elle a estimé que la question de l'environnement était trop peu présente durant la campagne, alors qu'on "tue la planète".

Selon elle, ses adversaires "n'ont pas de vision, ils ne rêvent pas".

À leur arrivée sur les lieux, en début de soirée, les leaders politiques ont été accueillis par quelques centaines de manifestants, dont de nombreux militants écologistes venus réclamer aux chefs qu'ils signent une déclaration d'urgence climatique. Deux d'entre eux ont accepté l'invitation: Jean-François Lisée et Manon Massé.

Il s'agit du premier de trois débats des chefs durant la présente campagne. Le deuxième suivra lundi prochain, en anglais, et le troisième se tiendra en français à TVA le jeudi 20 septembre.

Cherchant à éviter les longs discours, Radio-Canada a choisi de privilégier une formule qui laisse le plus de place possible aux échanges entre les chefs, tout en permettant au public de poser des questions en direct aux leaders politiques.

Durant la soirée, quatre grands thèmes étaient au menu: 1. la santé, 2. l'éducation, 3. l'économie et l'environnement, 4. l'identité, l'immigration et la question nationale.

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Voici quelques jeux pour pimenter le débat des chefs

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Les chefs des quatre principaux partis politiques s'apprêtent à s'affronter dans les studios de Radio-Canadadès 20h.

Philippe Couillard (Parti libéral du Québec), Jean-François Lisée (Parti québécois), François Legault (Coalition avenir Québec) et Manon Massé (Québec solidaire) croiseront le fer durant deux heures. Afin de de rester concentrés du début à la fin, plusieurs internautes et médias ont prévu le coup et ont concocté des jeux pour animer les auditeurs.

Voici une compilation des meilleurs divertissements proposés:

1. Le bingo de Citoyenneté jeunesse

2. Le bingo de Zoïc Jolin-Couture, étudiant en politique appliquée à l'Université de Sherbrooke

3. Le bingo officiel du débat des chefs de L'actualité imaginé par Mathieu Charlebois

4. Le bingo de Marie-France Bazzo

Et en bonus pour la durée des élections...

5. Le pool électoral Québec 2018 de la station FM93 et Le retour d'Éric Duhaime

Le débat des chefs sera diffusé sur le HuffPost Québec, ICI Radio-Canada Télé, ICI RDI, à Télé-Québec, sur Radio-Canada.ca, La Presse +, la Presse canadienne, LeDevoir, Métro et Les Affaires.

Bon visionnement!

Les chefs accueillis par des manifestants avant le débat

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Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant les studios de Radio-Canada, jeudi à Montréal, en vue du débat des chefs.

De multiples groupes communautaires ont appelé les partis à investir des sommes accrues et récurrentes pour leurs organisations.

Ils ont aussi réclamé de meilleurs services publics pour une population qui s'appauvrit, avec le slogan "engagez-vous pour le communautaire, engagez-vous pour la justice sociale".

Des écologistes souhaitaient de leur côté interpeller les chefs pour qu'ils signent une déclaration d'urgence climatique, avec comme porte-voix principal le président de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), André Bélisle.

Un peu avant 19 h, le chef péquiste Jean-François Lisée est sorti de la tour de Radio-Canada pour venir serrer la main de M. Bélisle et signer la déclaration.

Manon Massé, de Québec solidaire, avait fait de même, et le chef du Parti vert, Alex Tyrrell, a aussi apposé sa signature.

M. Bélisle disait avoir peu d'espoir d'obtenir des signatures de Philippe Couillard et François Legault.

"L'été dernier, il y a eu une centaine de personnes juste dans la région de Montréal qui sont décédées à cause de la canicule. (...) On a connu la première canicule planétaire, et il y a eu des dizaines de milliers de morts à cause de cela. L'ONU rappelait que les gouvernements n'ont toujours pas respecté les engagements de réduction des gaz à effet de serre", a affirmé en entrevue le président de l'AQLPA.

Aussi, des syndicats étaient bien présents, notamment en réclamant en santé des actions au-delà des promesses. Il y avait les lockoutés de l'Aluminerie de Bécancour, membres du Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, et les travailleurs de TVA, membres du Syndicat canadien de la fonction publique, aussi affilié à la FTQ, qui vivent une négociation difficile.

Le boulevard René-Lévesque a été fermé à la circulation sur environ 700 mètres au centre-ville est.

Les manifestants ont quitté les lieux vers 19h, après environ deux heures de musique et de discours.

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De l'ALÉNA à l'USMC?

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SASKATOON — Le premier ministre Justin Trudeau fait fi de la pression pour que son gouvernement conclue rapidement une nouvelle entente de libre-échange avec les États-Unis d'ici la fin du mois.

Ottawa et Washington s'efforcent de parvenir à un accord devant être soumis au Congrès américain avant le mois d'octobre, ce qui permettrait au Canada de se joindre à une première entente intervenue entre l'administration Trump et le Mexique.

M. Trudeau a rappelé que les négociateurs canadiens ont dû faire face à de nombreuses échéances, mais a souligné que les pourparlers se poursuivent toujours.

S'adressant aux journalistes lors d'une réunion du caucus de son parti à Saskatoon, jeudi, M. Trudeau a dit que la délégation canadienne trimerait dur pour finaliser un accord avant la fin du mois. L'équipe toutefois s'assurer d'obtenir un bon accord pour les Canadiens, a-t-il souligné.

Le premier ministre a fait ces commentaires à la fin de la réunion du caucus de son parti qui visait à élaborer une stratégie en vue de la reprise parlementaire, la semaine prochaine, et de la campagne électorale de 2019.

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Il a parlé des intentions de son gouvernement de présenter un projet de loi sur l'équité salariale — promis pour la première fois dans le budget de cette année — et de ratifier un accord commercial avec les pays du pourtour du Pacifique, dont le Mexique.

M. Trudeau a ajouté que les libéraux resteront concentrés sur les négociations de l'ALÉNA, entamées l'année dernière à la demande du président américain Donald Trump, afin de renforcer «les relations commerciales les plus réussies au monde».

Un nouveau nom?

Le «Wall Street Journal» a rapporté jeudi que M. Trump avait envisagé de renommer le pacte commercial «USMC» — le «M» faisant référence au Mexique et le «C» au Canada — sur la base de son mépris pour le surnom de l'ALÉNA.

L'article indique que M. Trump a manifesté son mécontentement à l'égard des négociateurs canadiens et exprimé sa frustration envers son voisin du nord. Il aurait déclaré qu'il était prêt à conclure un accord «USM» et à laisser tomber le «C» si le Canada n'approuvait pas l'accord conclu avec le Mexique.

Justin Trudeau a dit qu'il avait peu réfléchi au nom d'un accord commercial renouvelé. Il veut plutôt se concentrer sur des questions qui «auront un impact direct sur l'emploi des Canadiens, sur la croissance économique et les perspectives».

«Ce sont des choses pour lesquelles nous travaillons très sérieusement en retroussant nos manches. Je ne pense pas que nous ayons passé beaucoup de temps à parler de ce que pourrait être le nom, le nom potentiel ou le changement de nom (de l'accord).»

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